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" Christos Kurios "
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7 août 2014

LUMIERES SUR LE JUGEMENT DU GRAND TRONE BLANC

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Le jugement du grand trône blanc (APOCALYPSE 20:11-15).

Considérons maintenant ce qui arrivera aux autres morts qui n'auront pas eu part à la première résurrection.

La première chose qui frappe, c'est l'apparition d'un grand trône blanc. Au quatrième chapitre nous avons vu un trône analogue à celui-ci qui parut dans le ciel, au commencement des jugements de la Grande Tribulation. Il était environné d'un arc-en-ciel, symbole de grâce et de miséricorde. En effet, nous avons vu qu'au sein des jugements qui sortirent de ce trône, un nombre d'âmes que nul ne peut compter furent arrachées à la malédiction. A ce dernier trône il n'y a rien de semblable, Dieu n'ayant rien à offrir à part son impitoyable jugement.

Du premier, sortaient des éclairs, des tonnerres et des voix, ce qui parle des jugements futurs sur les habitants de la terre. Ici rien, absolument rien. Car ce trône est le trône du jugement dernier d'où sort le verdict final des condamnés. Tout ce que nous pouvons dire de ce trône, c'est qu'il est grand et blanc. Sa grandeur parle de sa puissance incommensurable et sa couleur de sa pureté et de son invincible justice.

Autour du premier trône nous avons vu vingt-quatre autres trônes sur lesquels est assise l'Eglise glorifiée, en qualité de juge, prenant une part active à l'administration des différents jugements. Ici le trône est unique, l'administration du jugement est sommaire, directe, elle ne s'occupe que d'une seule et unique classe.

Autour du premier trône nous remarquons sept lampes, symbole des sept Esprits de Dieu, car les jugements qui sortaient de ce trône étaient tout à la fois bienveillants et réparateurs aussi bien que rémunérateurs envers ceux que cela concernait. Alors que devant ce deuxième trône nous ne voyons rien de semblable parce que ces jugements sont chargés de malédiction et dépourvus de toute miséricorde et de toute clémence.

Devant le premier trône nous voyons comme une mer de verre, semblable à du cristal, qui se présente au monde perdu comme un dernier lieu de refuge; rien de semblable n'apparaît au grand trône blanc, car il n'y a plus de salut possible.

Un autre contraste apparaît encore entre ces deux trônes. Lorsque le premier apparaît dans le ciel, il est entouré d'une grande activité céleste pleine d'adoration et de louanges. C'est tout une ivresse de joie divine qui retentit dans l'univers. Premièrement, c'est l'Eglise glorifiée qui chante un cantique nouveau, puis ce sont des myriades et des milliers de milliers de créatures angéliques qui s'unissent pour faire entendre leur voix d'adoration envers l'Agneau, et enfin, c'est tout l'univers qui se joint à ce choeur de louanges. Contraste poignant avec celui que nous considérons maintenant, et devant lequel il n'y a ni arc-en-ciel, ni mer de verre, ni trônes, ni musique, ni louanges, ni vie, ni lumière. La terre et le ciel s'enfuient devant sa face. Tout ce que l'on peut distinguer devant le trône, ce sont des morts et seulement des morts, petits et grands.

Malgré ce frappant contraste qui existe entre ces deux trônes, nous trouvons cependant un admirable rapprochement entre eux. L'un est pour ainsi dire la contre-partie de l'autre.

Le premier est l'administration de la main droite du divin juge lorsqu'Il purifie le monde de son péché pour mettre au large son peuple élu (Matth. 25: 41-46).

Le second est l'administration de la main gauche lorsqu'il jette les méchants au châtiment éternel (Matth. 25: 41-46).

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3. Des livres sont ouverts (v. 12).

«Des livres furent ouverts, et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de Vie.»

L'homme qui accepte le pardon que Dieu offre à tous dans sa grâce, est réhabilité devant Lui. Son nom est inscrit dans le livre de Vie, et il reçoit un Esprit nouveau par lequel il produit des fruits dignes de la repentance.

Les oeuvres d'un tel homme seront jugées au jour de sa résurrection en vue des récompenses. Si au contraire l'homme refuse cette grâce, il restera ce qu'il est par nature, c'est-à-dire un dégénéré, séparé de Dieu, incapable de produire des fruits acceptables, n'ayant pas reçu la greffe de la vie nouvelle. Les oeuvres d'un tel homme seront jugées lors de la deuxième résurrection, en vue de leur condamnation.

Cher lecteur, as-tu réalisé que toutes les actions et les pensées des hommes, bonnes ou mauvaises, sont enregistrées dans les archives célestes, et que de ce fait Dieu possède une entière biographie de toutes les créatures humaines qui ont passé sur la terre, et que tout le bien et le mal des hommes de tous temps et de tous lieux, sans aucune exception, sera jugé?

Dans le chapitre que nous avons sous les yeux, il est fait mention de livres ou registres où sont inscrites toutes les actions et les pensées des hommes en vue d'un jugement équitable. Il est évident que ces livres ont une signification symbolique et représentent, selon toute probabilité, la conscience et la mémoire qui toutes deux se dresseront devant le coupable au jugement dernier, et l'accuseront.

Toutefois il ne faut pas commettre l'erreur de croire que tous ceux qui comparaîtront devant le grand trône blanc seront des bas tombés. Loin de nous une telle pensée. Dans cette foule immense que nul ne peut compter, il se trouvera de nombreuses âmes qui auront été considérées comme des exemples dans la société. Des hommes et des femmes qui auront eu, humainement parlant, des vies parfaitement honorables, doués d'excellents caractères, véridiques, purs, charitables, courtois. Mais qui, hélas! n'auront jamais réalisé leur déchéance par nature, ni compris les exigences de la justice et de la sainteté de Dieu. Et qui, de ce fait, auront considéré comme profane le sang de l'alliance et repoussé l'Esprit de la grâce. Mettant toute leur confiance dans leur propre justice qui, quoique fort louable aux yeux des hommes, apparaît néanmoins tel qu'un vêtement souillé aux yeux de l'Eternel.

Ayant vécu une vie honorable devant les hommes, aucune faute grave ne se trouve inscrite sur les registres divins lorsque ceux-ci sont ouverts devant le grand trône blanc. C'est pourquoi un autre livre sera ouvert. «Celui qui est le livre de Vie» (v. 12) et sur lesquels sont inscrits les noms de tous ceux qui ont accepté Jésus-Christ, le don de Dieu, comme substitut pour l'heure tragique de leur jugement.

Si leur nom n'est pas inscrit dans ce livre, il n'y a pour eux aucun espoir possible malgré toute l'honorabilité de leur vie, car devant Dieu il n'y a aucun homme qui soit véritablement juste. « Pas même un seul, nul n'est intelligent, nul ne cherche Dieu, tous sont égarés, tous sont pervertis» (Rom. 3: 10-11). Or le Seigneur lui-même a déclaré que «celui qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui» (Jean 3: 36).

Mais il en sera des jugements comme des récompenses. Si Dieu offre à tous les hommes, sans distinction de race ou de classe, un même et identique salut qui repose sur les mêmes conditions pour tous, il en sera absolument autrement pour les récompenses ou les condamnations. Elles varieront selon ce que sera l'oeuvre de chacun.

Néanmoins, nous nous empressons d'ajouter qu'en ce qui concerne le jugement des oeuvres des croyants, la différence qui existera entre les uns et les autres ne ternira en rien le bonheur des élus. Car chacun obtiendra autant de bénédictions qu'il lui sera possible d'en recevoir. Pour illustrer notre pensée, permettez-nous de comparer les chrétiens qui seront dans la gloire à des vases d'honneur de différentes grandeurs qui doivent tous être remplis des richesses d'En haut.

Le zèle et la fidélité avec lesquels nous bâtissons sur le fondement de Jésus-Christ feront de nos âmes des vases d'honneur dont la grandeur sera en proportion du zèle et de la fidélité manifestés. Les grands vases contiendront évidemment plus que les petits; néanmoins les plus petits ne pourront pas envier la richesse des plus grands car ils ne pourraient jamais la contenir, leurs vases étant pleins jusqu'à déborder.

De même en sera-t-il au jour du jugement dernier. Tous ceux qui ne seront pas inscrits dans le livre de Vie seront condamnés, mais il y aura dans ces condamnations une gradation comme dans le jugement des oeuvres des rachetés.

Tous ceux qui seront jetés dans les ténèbres du dehors le seront sur la même base: le refus de la grâce que Dieu offre à tous en Jésus-Christ, le seul et unique Sauveur. Mais les souffrances qu'il y aura à endurer dans ce lieu de tourments ne seront pas identiques pour tous. Car les peines varieront selon ce qu'aura été l'oeuvre de chacun. Les uns auront beaucoup plus ou beaucoup moins à souffrir que d'autres, selon ce qu'aura été leur vie ici-bas.

Les souffrances de l'enfer seront en proportion de la nature et de l'intensité des flammes qui consumeront les condamnés. Or, la nature et l'intensité de ces flammes varieront selon chaque cas particulier. Car il est bien évident que les flammes de l'étang de feu et de soufre ne sont pas les flammes d'un feu littéral, elles ne réduisent pas en cendre, n'annihilent pas ce qui leur est confié, comme nous pouvons le voir par une comparaison du 20me verset du 19me chapitre avec le 10me verset du chapitre suivant, où nous voyons la bête et le faux prophète dans l'étang ardent de feu et de soufre, et, mille ans plus tard, Satan jeté dans ce même lieu où sont encore la bête et le faux prophète.

Le seul rapprochement qui puisse s'établir entre les flammes d'un feu littéral, et celles de l'enfer, se trouve dans l'intensité de la douleur qu'elles produisent. Et c'est précisément la raison pour laquelle Dieu a choisi le feu pour imager les douleurs de ce lieu de tourments.

Pour mieux comprendre la nature des flammes de l'enfer, jetons un coup d'oeil rapide sur l'état du riche qui se trouve dans le séjour des morts (Luc 16: 19-31). Ce riche n'est pas encore en enfer; mais il est déjà en proie aux tourments (v. 23), et il souffre de cette flamme (v. 24). La première question qui se pose à notre esprit est celle-ci. Quels sont ces tourments et quelle est cette flamme qui le fait souffrir cruellement? Ces tourments ne peuvent provenir que du fait qu'«il voit», qu'il se rend compte, qu'il commence à comprendre sa véritable situation éternelle. «Il vit de loin Abraham et Lazare dans son sein.» Pendant sa vie, il n'a tiré que de la vanité du contraste qui existait entre lui et ce pauvre Lazare. Il ne lui est jamais venu à l'idée de lui témoigner la moindre parole sympathique, il n'a jamais ressenti la moindre pitié pour ce malheureux, autrement il lui serait venu en aide.

Maintenant il voit avec horreur s'éterniser ce contraste dont il a tiré une vaine gloire, mais en sens inverse. Il se voit maintenant malheureux lui-même, alors que le pauvre Lazare se trouve entouré de paix et de joie et dans une félicité indescriptible. Et une des flammes de l'enfer commence à ronger les fibres de son âme. Cette flamme est celle du caractère. Ce caractère a pu être hautain, envieux, jaloux, irrité, colérique, nous ne le savons, mais une chose est certaine, c'est qu'il était égoïste, et la mort ne l'a point changé. N'ayant pas fait l'expérience de la nouvelle naissance, ni parcouru le chemin de la sanctification, il reste dans l'au-delà de la tombe, ce qu'il était sur la terre. Etant mort irrégénéré, il reste irrégénéré pour l'éternité. Avec un tel caractère, il lui a été impossible d'être véritablement heureux sur la terre, son caractère étant inchangé à sa mort, sa vie malheureuse ne fait que se prolonger sous d'autres conditions.

De ce côté de la tombe, il était essentiellement égoïste. Nous le retrouvons, de l'autre côté, esclave du même défaut, comme le révèle la requête qu'il adresse à Abraham et par laquelle il supplie Abraham le patriarche de lui envoyer Lazare pour qu'il rafraîchisse sa langue en feu. Lazare n'a eu sur la terre que privations et souffrances de tout genre. Lui, le riche, a vécu dans l'opulence et l'abondance. Lazare est arrivé au terme du douloureux voyage qui met fin à ses nombreuses souffrances. Il commence tout juste à jouir de la paix, de la joie, et d'une félicité sans mélange, alors que le riche ne fait que commencer de souffrir. Eh bien! nous voyons que l'égoïsme du riche, qui s'est si tristement distingué durant sa vie terrestre, ne s'est nullement amélioré en franchissant le seuil de l'éternité. Nous le retrouvons, de l'autre côté de la tombe, plus exigeant que jamais. Sur la terre, il n'a jamais eu pitié du pauvre Lazare; mais il réclame toute la pitié d'Abraham. Sur la terre, il n'a jamais fait quoi que ce soit pour sortir Lazare de sa misère; mais il faut que Lazare, qui vient à peine d'entrer dans le repos et le bonheur, abandonne ce lieu béni pour se rendre en enfer afin d'apaiser quelque peu sa souffrance naissante. Quel égoïsme! Mais il est trop tard. Ce n'est plus le temps de la grâce. C'est le jour de la rétribution. Sur la terre il pouvait, avec ses biens matériels, satisfaire son égoïsme et ses passions. De l'autre côté de la tombe, tous ces privilèges lui sont retirés. Il est mis à nu. Il ne possède plus rien. Rien pour calmer sa souffrance, pour étancher sa soif et éteindre la flamme qui le ronge.

Avec la flamme du caractère, il y a celle du souvenir. «Souviens-toi.» Souviens-toi de toutes les exhortations, de tous les appels, de tous les moyens dont Dieu s'est servi, et qu'Il a placés sur ton chemin, pour te conduire à la repentance et à l'acceptation du salut qu'Il t'offrait gratuitement en Jésus-Christ, et que tu as toujours repoussé. Souviens-toi de tout cela. Souviens-toi de tout le mal que tu as fait sciemment ou inconsciemment et que tu aurais pu éviter, ainsi que de tout le bien que tu aurais pu accomplir et que tu as négligé.

«Souviens-toi.» Quelle flamme que celle du souvenir!

Puis il y a la flamme qui se dégage de l'abîme, de ce gouffre qui sépare le ciel de l'enfer, et qui se traduit par un perpétuel «trop tard» dont le sinistre écho retentit à travers l'espace des siècles de l'éternité. Trop tard, trop tard, toujours trop tard.

Ainsi la suprême question est et sera: «Ton nom est-il inscrit dans le livre de vie?» Ta biographie peut laisser une excellente impression dans un des livres; mais si ton nom n'est pas trouvé dans le Livre de vie, tu seras irrémédiablement perdu. En enfer il n'y a plus de repentance possible, car l'Esprit de Dieu qui produit la repentance, ne se trouve pas dans ce lieu.

La question des peines éternelles soulève bien des objections. On se refuse à croire qu'un Dieu d'amour puisse punir éternellement des âmes humaines, quel que soit leur péché.

Premièrement, permettez-nous de faire remarquer que Dieu n'a jamais condamné une âme aux peines éternelles, et qu'Il ne le fera jamais. L'enfer n'a d'ailleurs pas été créé pour l'homme, mais pour Satan et ses anges. Dieu ne veut qu'aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. « Je suis vivant! dit le Seigneur l'Eternel, ce que je désire, ce n'est pas que le méchant meure, c'est qu'il change de conduite et qu'il vive» (Ezéchiel 33: 11).

Dieu, dans son immense amour, n'a rien négligé pour sauver l'homme d'un tel lieu. Il a été jusqu'à quitter les voûtes éternelles pour venir sur la terre, afin de barrer la route de l'enfer, de sorte que l'homme ne s'y introduise point. Il a créé sur cette route une bifurcation pour le ciel en y dressant une croix, sur laquelle Il s'est donné en sacrifice, dans la personne de son Fils, pour l'expiation des péchés de l'homme perdu. Et de cette croix, Il ne cesse de tendre les bras à l'homme égaré dans ses fautes et sa propre justice, pour lui offrir le pardon et la régénération, par laquelle il obtiendra, au moyen de la foi, la réconciliation et l'admission dans la maison de Dieu.

Mais l'homme refuse de saisir ces mains percées qui lui sont tendues. Il piétine la barricade que Dieu a dressée devant lui, et tourne le dos à la bifurcation du ciel, afin de continuer à vivre sa vie errante et dégénérée, sans Dieu et sans espérance pour l'éternité. Mais une chose est certaine, il ne pourra jamais accuser Dieu d'être l'auteur de sa ruine éternelle. Cette déclaration de ruine éternelle, comme celle de peine ou châtiment éternel, ne sont pas de vains mots, mais l'expression exacte de la pensée de Dieu. L'âme humaine est -une âme immortelle. Si cette âme immortelle se tourne vers Dieu, saisit la main qui lui est tendue, elle pénétrera, par la porte étroite, dans le chemin qui conduit à la vie éternelle. Si, au contraire, elle refuse de saisir la main qui lui est tendue, elle continuera éternellement, au delà de la tombe où il y a des pleurs et des grincements de dents, sa vie dégénérée. Vouloir rejeter les passages qui parlent de peines éternelles, c'est rejeter d'emblée tous ceux qui parlent de vie éternelle. Car c'est le même mot grec, «aion», qui est employé dans un cas comme dans l'autre. Les peines éternelles ne sont au fond que les conséquences logiques d'une âme immortelle irrégénérée.

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" Christos Kurios "
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