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" Christos Kurios "
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3 septembre 2013

VICTOIRE SUR LA TENTATION

DOUTE2Nous connaissons tous la tentation. Tout homme qui respire est tenté. Ce corps, dans lequel il habite, lui est une cause de tentation. Ce cerveau même, avec lequel il pense, peut lui dresser des embûches. C'est une tentation pour un tempérament sociable que d'accorder trop d'importance aux humains, ses frères. C'est une tentation que l'ambition, même légitime, de jouer un rôle dans la vie, de lutter avec ses propres moyens et — dans un bon sentiment — de remporter des victoires personnelles.

Car la tentation ne s'égare pas. Elle suit les voies naturelles de la vie. Satan chemine sur les sentiers de Dieu. Il n'en crée jamais de particuliers. Il se sert de ceux que Dieu a tracés. Rien n'est mauvais en soi. Mais tout peut devenir condamnable. Le péché réside dans le mauvais motif d'une action ou dans le mauvais mobile qui l'inspire. Il se trouve dans tout excès, dans toute exagération.

La parole est un don de Dieu. Mais le désir de tremper par elle et de faire usage de sa langue pour dire ce qui n'est pas vrai vient du malin. L'action d'ouvrir un tiroir, d'y plonger la main pour en sortir de l'argent peut être bonne ou mauvaise. Tout dépend de la main qui pénètre dans ce tiroir et du mobile qui la meut.

Cet acte peut devenir la manifestation de ces deux extrêmes : le bien ou le mal.

Si ce tiroir et son contenu sont à moi, et que dans un esprit de prière je me saisisse de l'argent pour le faire servir à répandre Évangile dans les pays païens, l'acte est non seulement bon, mais louable. Car les païens ont besoin de l'Évangile et l'argent donné peut ainsi, par la grâce du Saint-Esprit, être transformé en moyen d'amener une âme au salut. Si, au contraire, ni le tiroir, ni l'argent ne sont à moi, l'acte est alors condamnable et par la justice des hommes et par la justice de Dieu. C'est tout à la fois crime et péché.

Si le tiroir est à moi ainsi que l'argent qu'il contient (autant qu'il m'est possible de le déclarer) et que je m'en serve pour satisfaire mes goûts de luxe, je commets un péché et non un crime. C'est le péché d'égoïsme. Il n'en est pas de plus grave ni de plus commun. C'est un détournement, pour des jouissances personnelles, de biens que Dieu m'avait confiés pour être employés à la divulgation de son Évangile parmi ceux qui ne le connaissent pas encore. Car c'est ici la seule préoccupation qui devrait nous guider dans la gestion de nos biens. J'ai donc commis exactement un abus de confiance.

Il en va de même dans tous les actes de la vie. Le motif ou l'intention les rendent bons ou mauvais. Le même acte peut être saint ou diaboliquement égoïste.

Satan hardiment ou sournoisement s'approprie tout pour son usage et pour accomplir ses desseins. Ses longs doigts s'emparent de tout ; ils ne respectent rien. Il détourne de leur but véritable pour servir à ses fins les occupations les plus pures, les passe-temps les plus innocents. C'est parce que nous sommes qu'elles où le péché règne, où les choses sont ce sont, que nous sommes tentés et que nous serons toujours tentés, jusqu'à notre dernier souffle. Le démon le sait. Sans se lasser, usant de ruse et de perfidie, il tend ses pièges.

Comment marcher à la rencontre de la tentation

Il est navrant de constater avec quelle facilité certains succombent à la tentation sans lui offrir la moindre résistance. Mollement couchés sur le sol, ils s'endorment et se laissent piétiner — comment dirai-je ? —comme un chien ! et j'ajoute : comme un chien mort, car quel est le chien vivant qui le tolérerait ? Un homme, c'est tout différent !

D'autres jouent avec la tentation. Leur conscience, bien que rouillée par le manque d'exercice, n'est pas morte. Ils feignent un semblant de résistance et satisfaits d'avoir ainsi calmé les reproches intérieurs, ils se couchent et se laissent aussi fouler aux pieds.

D'autres encore luttent contre la tentation. Ils la pressentent et lui résistent. " Veillez et priez ", c'est leur mot d'ordre. Veiller, c'est la part de l'homme; prier, c'est la part de Dieu. Le veilleur, dans sa tour, est fidèle au poste ; il a découvert que Satan et ses aides ne sommeillent jamais. Aussi raffermit-il sa volonté, assouplit-il ses genoux pour la lutte. Il se dit : même si je bronche, je tiendrai jusqu'au bout, face à l'ennemi, les armes à la main. La lame de mon épée se romprait-elle, que je frapperais du fourreau. Je ne reculerai pas d'un pouce. Tel est l'esprit qui l'anime.

Dans une importante aciérie, un Ecossais d'une force herculéenne était réputé, parmi ses camarades, pour son coup de marteau. Presque tous les ouvriers de sa partie étaient de grands buveurs, et lui ne faisait pas exception à la règle. Un changement survint. Il se convertit. Désormais, lorsque ses camarades le pressaient de boire, il refusait. " Plus jamais je ne toucherai à la boisson, leur disait-il, d'un ton calme et décidé, car il est écrit qu'aucun buveur n'héritera la vie éternelle. " Ils le narguaient et lui disaient :

" Tu verras quand la grosse chaleur sera revenue ! Nous t'attendons au mois de juillet... et nous verrons, quand ton palais sera desséché comme une sablonnière, si tu résisteras longtemps. "

Les grosses chaleurs survinrent. Le lourd marteau frappait avec la même ardeur et du même mouvement lent et cadencé. La sueur inondait le corps de l'homme et pourtant la tentation ne semblait avoir aucune prise sur lui — elle avait fuit.

Le surveillant de l'usine, étonné du changement survenu chez cet ouvrier, le questionna :

" Vous buviez beaucoup autrefois. Cela ne vous manque-t-il pas ?

Oh si ! répondit l'homme.

Alors, comment pouvez-vous résister ?

Eh bien, voilà, je procède ainsi. Quelle heure est-il en ce moment ? — dix heures ?

Exactement.

Nous sommes le 20 du mois. De sept heures à huit heures, j'ai demandé au Seigneur de m'aider. Il a exaucé ma prière et j'ai mis un point contre le 20 du calendrier. De huit à neuf, Il m'a de nouveau gardé de la tentation et j'ai ajouté un autre point. De 9 à 10, il en a été de même. Et en faisant ce point, je Lui rends grâce". Et chaque fois, je prie. " O Seigneur, aide-moi, aide-moi à repousser la tentationpendant l'heure qui vient. "

Voilà dans quel esprit il faut combattre. Quelle que soit la tentation, ce n'est que par une lutte acharnée et incessante qu'on lui résiste avec succès.

Du point faible de la tentation

J'aimerais maintenant attirer votre attention de façon toute particulière sur ceci : la tentation n'a aucune puissance par elle-même. Il lui faut l'aide de l'homme qui est tenté. Rien n'est plus faible, plus ridiculement faible, qu'une tentation. Elle ne peut rien faire, absolument rien, sans le consentement de l'homme tenté. Elle peut séduire, elle peut chanter des airs ensorceleurs, elle peut créer une atmosphère irrespirable autour de nous, mais elle ne peut s'infiltrer dans la vie d'un homme sans qu'il ait consenti. Tant qu'elle n'a pas pénétré à l'intérieur, son impuissance est comparable à celle d'un petit enfant.

La vie d'un homme ne s'ouvre que par un seul bouton de porte. Ce bouton se trouve à l'intérieur. Et c'est avec le plus grand respect que nous ajouterons : Dieu ne rentrera pas sans notre joyeux consentement. Dieu ne forcera jamais notre porte. Il ne rentre que sur notre libre permission. Et remarquez-le bien, Satan ne peut pas entrer non plus sans la volonté consentante de l'homme. Que celui qui est tenté souligne à gros traits cette affirmation afin qu'elle ressorte clairement et nettement. Ensuite, il pourra souligner à nouveau et de manière plus évidente encore cette autre affirmation dans le livre de son expérience : il faut être deux pour qu'une tentation ait chance de succès et il est l'un de ces deux. Sans notre autorisation, la tentation est infailliblement condamnée à l'insuccès, elle devra se retirer, totalement défaite, et démoralisée.

Un jeune homme de dix-sept ans narrait l'une de ses expériences à un ami plus âgé. C'était l'apprenti d'un menuisier. Celui-ci l'avait envoyé prendre les mesures d’un nouveau comptoir chez un cafetier. Le froid était vif et son paletot bien mince. Il arriva claquant des dents. Le cabaretier lui prépara un grog chaud qu'il lui présenta.

" Tiens, dit-il, avale-moi ça et ton tremblement ne tardera pas à cesser. Bois vite, c'est moi qui te le paie. " - " C'était vraiment un bon mouvement de sa part. Il était loin de penser à mal ", ajouta le garçon, en racontant l'histoire. " Cette considération rendait mon refus moins facile et le geste de repousser la boisson plus pénible. "

" La lutte a dû être fameuse ! dit l'ami. Ce cafetier aurait pu vous induire en tentation et vous faire faire le premier pas sur le chemin de la ruine !

— Oh ! répondit franchement le jeune homme, je préférais celle-ci à une autre. Car après tout, il faut l'accord de deux volontés pour qu'une tentation l'emporte. Ni temps froid ni cafetier ne peuvent me pousser à boire. La tentation dont j'ai peur est celle qui me trouvera désarmé par le désir ardent que j'aurai de lui céder. Et si j'avais absorbé ce breuvage, je ne m'en serais certes pas pris au cafetier ! Pour qu'une tentation ait quelque chance de succès, il faut être deux parties consentantes. "

Par elle-même la tentation est donc totalement impuissante. L'homme qui cède est naturellement vaincu dès le début. Toute chance de victoire s'éloigne sans que le moindre combat digne de ce nom ait été esquissé. Si un homme s'amuse avec la tentation, ce qui est souvent le cas, s'il badine et plaisante avec elle, s'il joue avec le feu en y jetant des fétus de paille sèche, comme tant le font, lui aussi, à son tour, se brûle. Sa défaite est certaine. Il donne toutes les chances de la victoire à son assaillant sans même lui avoir opposé une lutte honorable. Que l'homme accepte le combat, qu'il ait vraiment pris la décision de lutter, et il gagnera. Car un tel homme se saisira de toutes les possibilités de secours à sa portée. Or, il en est Un qui est là tout proche, qui tonnait tout ce qui concerne la tentation, lestentations de toutes sortes, qui a Lui-même été tenté et qui est toujours prêt à donner son appui.

Un homme peut se sentir faible et la tentation lui paraîtra bien subtile et bien forte. Elle peut fondre sur lui avec la violence d'une tempête balayant la vallée. Ou bien, elle peut s'avancer sournoisement avec la ruse du serpent glissant à travers les hautes herbes pour mordre au moment où l'on s'y attend le moins. Mais cet homme dit : " Je veux rester dans le bon chemin. Je veux être bon, foncièrement bon. Mon désir est d'être pur, oui, pur, envers et contre tous ". Et le voilà qui concentre toutes les facultés de sa volonté, qui s'appuie de toute la force de son âme sur l'Aide qui demeure à ses côtés, et il lutte. Celui-là, triomphe. Toute tentation ainsi traitée et combattue est déjà refoulée.

Comment remporter la victoire

Voulez-vous faire cette remarque et la faire de façon à en être profondément pénétré : il doit y avoir deux facteurs de victoire du côté du gagnant du combat. Sa volonté opiniâtre et, à ses côtés, l'Homme qui fut tenté en toutes choses, tout comme nous, mais qui n'a jamais failli et qui ne faillira jamais. Mettez bien ceci en relief : l'un ne peut se passer de l'autre.

Il faut une détermination inébranlable de ne pas céder. Avec le plus profond respect, nous disons que le Seigneur Jésus seul, sans notre volonté, ne peut suffire. Il agit par la volonté de l'homme. Il oeuvre avec nous. Ce n 'est qu'avec notre collaboration qu'il peut travailler. Il fortifie la volonté. Cette volonté peut être faible. Elle peut n'être plus qu'un reste de volonté, décimée, brisée, amoindrie par notre faiblesse à l'égard du péché. Mais qu'il vous en souvienne : si petite qu'elle soit, elle n'est jamais quantité négligeable. Tant qu'il y a manifestation de vie, il y a pouvoir de choisir. Toute faible qu'elle soit, cette volonté a capacité d'option. Et notre Seigneur Jésus, le Vainqueur de la tentation, l'aidera à agir et à bien agir quelle que soit la difficulté. Et quand le choix est fait, Jésus aide.

Il accordera une nouvelle vie et de nouvelles forces au moment même où la résolution sera prise. C'est ainsi que petit à petit, lentement peut-être, mais immanquablement, ces forces nouvelles pénètreront la volonté. C'est donc avec notre choix de résister au mal et de faire le bien, que notre victorieux Ami insuffle des forces nouvelles et donne l'inestimable avantage de sa Victoire et de sa Présence. Mais notre volonté seule n'est pas suffisante. Que ceci soit absolument compris. Un homme peut avoir le front bombé, le poing redoutable, une mâchoire proéminente ; en d'autres termes posséder tous les signes extérieurs d'une volonté forte et indomptable ; malgré la sûreté avec laquelle il pourra marcher seul, il trébuchera et sera précipité à terre. Il s'y traînera lamentablement et portera visiblement les signes de sa chute jusqu'à la fin de sa vie.

 Il se peut que la chute tarde à venir et que de ce fait, il se fasse des illusions qui accroîtront sa confiance en lui-même ; infailliblement, la chute sera le lot de celui qui va seul. " Aller seul " c'est fatalement tomber avant d'avoir touché le but. Et plus la chute sera retardée, plus grave et plus douloureuse elle sera quand elle surviendra. Il faut de la volonté mais il faut davantage. Il faut aussi un Sauveur, un Ami, un Appui. Non pas l'un ou l'autre, mais l'un et l'autre. Une volonté et un Sauveur. Une volonté rendue forte et soutenue par un Sauveur. Un Sauveur tenté en tous points, qui peut donc sympathiser. Vainqueur en toute chose, il peut aider avec efficacité. Et c'est Celui-là même qui agit à travers notre volonté.

Si nous refusions à ce merveilleux Vainqueur du Désert et du Calvaire l'aide qu'Il nous offre, il y aurait dans nos vies un Waterloo. Les Français ne parlent jamais de leur Waterloo. Ils feignent ne pas entendre quand la conversation tombe sur ce sujet. Waterloo a été omis sur le fameux monument de Napoléon à Paris. Il y eut certainement un " blanc " fort commode dans la mémoire du sculpteur. La bataille la plus décisive fut oubliée.

Si vous ne permettez à ce Sauveur qui fut humain et divin tout à la fois, de se tenir à vos côtés et de vous aider, il y aura un Waterloo dans votre vie.

Toute tentation peut être changée en victoire. C'est un signal pour faire flotter le drapeau de notre Vainqueur. C'est une occasion nouvelle de faire savoir au Tentateur qu'il est défait. C'est le moment d'entonner un chant de triomphe. Écoutez, écoutez bien : Une volonté est au-dedans de nous et un Ami la soutient. Une victoire est à venir dont le drapeau est déjà hissé. Que des chants d'allégresse retentissent !

 " Reste ferme dans ta foi, ô mon coeur Une couronne est pour qui persévère. Quand déferlent les vagues en fureur, Reste ferme dans ta foi, lutte et espère I

**

Reste ferme ! Les larmes tariront.

L'espoir, vainqueur, naîtra de ta poussière ; Les sombres jours d'orage finiront.

La Croix triomphera au ciel du Père

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