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" Christos Kurios "
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27 juin 2013

JESUS CHRIST ET LE DIVORCE ?

DIVORCE7A part cette controverse avec les pharisiens, Jésus a encore pris position ici et là sur le divorce et le remariage. Dans les textes en question, il s'exprime de différentes façons. Cependant, loin de se contredire, ceux-ci se complètent. Nous allons les analyser brièvement l'un après l'autre. 

a) Matthieu 5:31.32: « Il a été dit: Que celui qui répudie sa femme lui donne une lettre de divorce. Mais moi, je vous dis que quiconque répudie sa femme, sauf pour cause d'infidélité, l'expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère ».

Première constatation: la répudiation ou le divorce est contraire à la volonté de Dieu, qu'il soit suivi ou non d'un nouveau mariage. Répudier sa femme, c'est lui causer un grave tort, faire d'elle une victime. Jésus utilise un verbe que la plupart des traductions rendent de la façon suivante: « l'expose à devenir adultère ».

Cette traduction n'est pas satisfaisante. On comprend mal comment une femme qui subit une répudiation peut devenir coupable d'adultère. La répudiation par son mari place l'épouse dans une situation où elle a la possibilité de contracter un nouveau mariage, ce qui lui ferait commettre un adultère. Cette traduction est encore davantage contestable. Elle fait en effet du remariage et non de la répudiation même l'objet du délit.

DIVORCE3C'est le remariage et non le divorce qui constitue dès lors l'adultère. Le Christ, en fait, utilise un passif qu'on pourrait traduire de la façon suivante: « la fait (passer pour) adultère », comme nous trouvons dans la Bible Ostervald. Adultère non pas dans la réalité, puisqu'elle subit la répudiation et n'en est donc pas responsable, mais adultère aux yeux de la société.

Jésus s'en prend au mari, acteur du divorce, et non à sa femme qui en est la victime. Le fait d'avoir été répudiée par son mari la fait passer pour une épouse infidèle, légitimement chassée par lui. C'est un statut qui lui est imposé par le péché d'un autre, celui de son conjoint. 

Qu'en est-il de la clause d'exception, de l'expression « sauf pour cause d'infidélité », seul cas qui légitime un divorce dans l'opinion du Christ?

Le mot traduit par « infidélité » est le terme grec « porneia » qu'on retrouve dans certains mots français. De quoi s'agit-il ? C'est un terme générique, au sens large, qui désigne dans la Bible tout rapport sexuel illicite, dans ou en dehors du mariage et qui porte les sens de «perversion», «débauche» etc, alors que le mot « adultère » dénote les relations sexuelles qui brisent le lien du mariage, l'infidélité conjugale.

La clause du Christ autorise donc le divorce en cas de relations sexuelles extra-conjugales, c'est-à-dire d'infidélité. Mais remarquons que cette autorisation se situe dans le contexte de la loi.

Sous la grâce c’est le pardon qui doit être exercé en tout temps. Dans ce cas-là, l'épouse répudiée ne risque pas de passer innocemment pour adultère, puisqu'elle aura personnellement commis ce péché. Le lien du mariage est effectivement rompu par l'adultère et, par ailleurs, aucun tort n'est fait à l'épouse coupable.

Le divorce est donc autorisé, ce qui ne veut pas dire qu'il soit prescrit ! Le Christ ne défend pas la cause de ceux qui bafouent la volonté et méprisent la bonté de Dieu. 

b) Matthieu 19: 9: « Je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère ».

DIVORCE6Dans ce texte, Jésus relie plus nettement que dans le précédent le divorce et le remariage. Il évoque clairement le cas de celui qui répudie sa femme dans le dessein bien arrêté d'en épouser une autre.

Au niveau de la loi, le divorce est un acte coupable s'il n'a pas pour mobile l'infidélité du conjoint. Mais le remariage constitue lui aussi une transgression de la volonté de Dieu.

Matthieu 5:31.32 enseignait qu'en répudiant sa femme on l'exposait à devenir adultère, la condamnait à passer aux yeux du public pour une femme infidèle à son mari.

Matthieu 19:9 enseigne de son côté que celui qui commet un tel acte est lui-même coupable d'adultère. Inversement, il est permis de conclure de la clause de l'infidélité mentionnée dans le texte que le conjoint fidèle et innocent a, sans commettre d'adultère, la possibilité de divorcer mais non de contracter un nouveau mariage (Rom. 7: 1-3).

Cependant, ce n'est pas sur le caractère licite d'un divorce et d'un remariage que le Christ met l'accent, mais sur le fait que l'infidélité du conjoint constitue la seule exception à la règle énoncée. 

c) Marc 10: 11.12: « Celui qui répudie sa femme et qui en épouse une autre, commet un adultère à son égard, et si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère ».

C'est ce que le Christ dit aux disciples qui lui posaient quelques questions subsidiaires après la controverse avec les pharisiens dont il a déjà été question ci-dessus, dans Matthieu 19. Sans doute avaient-ils encore besoin de quelques éclaircissements sur le lien entre l'intention première du mariage exprimée dans le récit de la création (Genèse 1 et 2) et la règle énoncée par la suite, dans Deutéronome 24:1-4.

Dans sa réponse, Jésus corrige sur deux points la « tradition des hommes » véhiculée par les docteurs de la loi et les pharisiens. Les juifs de son temps étaient convaincus qu'en répudiant sa femme, un homme pouvait commettre adultère à l'encontre d'un autre homme dans l'hypothèse où il séduirait sa femme, et qu'une femme pouvait commettre adultère à l'encontre de son mari.

Mais un mari, pensait-on, ne pouvait pas se rendre coupable d'adultère envers sa femme. En déclarant que celui qui répudie sa femme et en épouse une autre « commet un adultère à son égard », Jésus met un terme à cette immunité masculine octroyée à l'homme en matière d'adultère.

DIVORCE5D'autre part, ce qui est vrai du mari l'est aussi de sa femme. La responsabilité et la culpabilité sont les mêmes de part et d'autre. Le Seigneur est formel: le mariage est sacré et doit demeurer intact. Le lien conjugal est indissoluble et ne peut être rompu. Tel doit être l'enseignement de l'Église à une époque où le mariage passe de plus en plus pour une sorte de « contrat » valable aussi longtemps que « cela marche » et qu'on peut dissoudre quand on ne s'aime plus et qu'on n'a plus envie de vivre ensemble.

Martin Luther écrit dans le Grand Catéchisme: « Dieu honore et glorifie cet état en ce que, à la fois, il le confirme et le garantit par son commandement... C'est la raison pour laquelle il veut que nous l'honorions, l'adoptions et le cultivions, nous aussi, comme un état divin et bienheureux, puisqu'il l'a institué en premier, avant tous les autres ». 

d) Luc 16:18: « Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et quiconque épouse une femme répudiée par son mari commet un adultère ».

Chez Luc, l'interdiction du divorce vient illustrer le principe « qu' il est plus facile que le ciel et la terre passent qu'il ne l'est qu'un seul trait de lettre de la loi vienne à tomber ».

Dans leur légalisme et leur formalisme, les pharisiens et les scribes s'attachaient servilement à la lettre de la loi, mais en ignoraient totalement l'esprit. Ils étaient prêts à s'autoriser le divorce et à l'autoriser aux autres pourvu que leur interprétation de la lettre de la loi le leur permette.

DIVORCE4En se donnant ainsi et en donnant à autrui une bonne conscience, ils transgressaient allègrement la Loi de Dieu et profanaient le lien sacré du mariage.

L'enseignement du Christ est clair et se tient à l'écart de toute casuistique, n'évoquant pas plus chez Luc que dans Marc 10:11.12 le cas de l'infidélité: divorce et remariage sont contraires à la volonté de Dieu parce que contraires à l'essence même du mariage, et contraire à l’établissement de l’Ancienne Alliance.

 

 

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Commentaires
J
bonjour frere<br /> <br /> Dieu interdit le divorce et le remariage dans tous les cas.<br /> <br /> La parole de Dieu est tres claire a ce sujet.<br /> <br /> Dieu ordonne de lui ressembler,donc de pardonner,de gracier de donner encore une chance de la meme facon que Dieu n'a jamais rejeter Israel bien que l'ayant repudier.<br /> <br /> qu'est ce que Dieu ferait dans ce cas precis? il pardonnerait.<br /> <br /> merci pour votre site <br /> <br /> salutations en Christ
B
bonjour frère.<br /> <br /> <br /> <br /> le divorce n'est aucunement autorisé dans la bible .<br /> <br /> Deutéronome 24 explique bien pourquoi la lettre de divorce était faite.Quand jésus dit "sauf pour cause 'infidélité" il veut dire sauf pour pornéia(adultère,relation avec un ou une divorcé,zoophilie etc...)ou pour ces cas là la femme était lapidée.en dehors de ces cas ,la femme recevait une lettre de divorce,ce qui là mettait à l'abri d'une lapidation injustifié.salutations en christ. jean-francois .
D
Le remariage est-il acceptable aux yeux du Seigneur?<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le Seigneur n'a jamais prévu de couper le lien entre le mari et son épouse. Dieu a des exigences absolues, et quand l'homme naturel écoute ces exigences, pour lui, c'est une chose impossible d'accepter qu'on lui dise : "Dieu a prévu que tu n'aies pas de relations sexuelles avant le mariage, Dieu a prévu que tu te maries, et Dieu a prévu que ce mariage dure jusqu'à la mort". C'est quelque chose qui dépasse son entendement. Et même pour des chrétiens qui vivent selon la chair, c'est quelque chose qu'ils peuvent juger comme au-dessus de leurs possibilités, et ils ont raison. Ce n'est pas dans les possibilités humaines, mais c'est dans la toute puissance de Dieu. Et comme Jésus est un Dieu de grâce, et un Dieu d'amour, il a prévu que l'on puisse Lui obéir en nous donnant une nouvelle naissance, en faisant de nous des nouvelles créations, capables d'obéir. Il nous donne un esprit nouveau capable d'obéir, et Il veut nous apprendre à marcher selon sa puissance, et pas selon nos impossibilités. Alors, quelles que soient nos erreurs, quelles que soient nos chutes, quelles qu'aient été dans le passé nos vies brisées, ou nos vies complètement détraquées, il y a toujours une solution pour le Seigneur de grâce. Il faut que cette assurance soit dans nos coeurs : que le Seigneur a toujours, par sa toute puissance, la possibilité de nous prendre, et de nous poser sur le rocher que nous ne pouvons pas atteindre nous-mêmes. Quand nous comprenons la grâce du Seigneur, on accepte plus facilement sa Parole parce que l'on sait que c'est par sa puissance que nous allons y arriver, et non pas par nos propres moyens. Il y a de quoi vraiment nous réjouir, dans le fond du coeur. Alléluia ! 1 Corinthiens 7, au verset 8. L'apôtre Paul, inspiré par le Saint-Esprit, dit : « A ceux qui ne sont pas mariés, et aux veuves, je dis qu'il est bon de rester comme moi (c'est-à-dire seuls). Mais s'ils manquent de continence.... », s'ils manquent de continence, qu'elle est la seule solution du Seigneur ? Si un homme ou une femme dit : "Moi, je ne peux pas rester seul. Je ne peux pas", l'ordre du Seigneur, c'est : « .... qu'ils se marient ». A toutes les époques, et dans tous les pays, il y a eu des procédures particulières, des actes particuliers pour conclure un mariage. Et ce que le Seigneur veut, c'est que l'homme s'engage envers sa femme, et sa femme envers lui, par un acte précis qui s'appelle le mariage. Le mariage, c'est un engagement à se mettre ensemble pour fonder une famille. Pour procréer des enfants, bien sûr, mais pour fonder d'abord une relation de couple. C'est sûr que ceux qui ne connaissent pas le Seigneur, et qui se marient, ne savent pas à quoi ils s'engagent. Je crois que la Parole de Dieu est pour tous les hommes du monde entier, qu'ils connaissent ou non le Seigneur. S'ils ne connaissent pas le Seigneur, ils ne savent pas que ce qu'ils font est mauvais quand ils pèchent, parce qu'ils ne connaissent pas la Parole du Seigneur. Mais ça ne les empêche pas de pécher. Ce qu'ils font, Dieu le considère quand même comme un péché, et le travail de son Esprit, est de les convaincre de péché, pour qu'ils viennent<br /> <br /> à Jésus, et changent de vie. Dieu donne sa Parole à tous les hommes, et Dieu veut que tous les hommes la connaissent. C'est pour cela qu'il nous garde sur la terre. Pour que nous, nous puissions la connaître, la vivre, la faire connaître autour de nous, et aux hommes du monde entier. Parce que cette Parole est une Parole qui donne la vie. Une Parole qui est esprit et vie. Une Parole qui change la vie. La Parole de Dieu est comparée à une semence divine, qui, quand elle est plantée dans le coeur, produit du fruit selon Dieu. Et c'est la raison pour laquelle l'apôtre appelle l'Eglise : "Notre mère". Parce que si l'Eglise peut être spirituellement notre mère, c'est qu'elle est le lieu qui reçoit la bonne semence de la Parole, et qui la fait fructifier pour que Dieu puisse produire des nouveaux enfants spirituels, qui naissent dans l'Eglise. C'est une belle image, aussi, que le Seigneur nous montre, là : que sa Parole est une semence divine qui donne la vie selon la nature du Père. La semence des hommes donne la vie selon la nature des hommes. Mais la semence divine, qui est la Parole divine de Dieu, donne la vie selon la nature de Dieu.<br /> <br /> <br /> <br /> Dans 1 Corinthiens 7, au verset 10, Paul dit : « A ceux qui sont mariés, j'ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare pas de son mari. Si elle est séparée (parce qu'il y a des moments où la séparation est inévitable, notamment quand le mari ne veut plus rester avec elle), qu'elle demeure sans se marier, ou qu'elle se réconcilie avec son mari. » Dans la volonté parfaite de Dieu, si une femme est mariée, elle ne doit pas se séparer de son mari. Si le mari ne veut plus rester au foyer, elle n'a que deux solutions possibles : ou rester seule, ou se réconcilier avec son mari. Certains disent : "Oui, mais Paul parle des femmes, et il ne parle pas des hommes". Je pense que si un homme est marié, et que sa femme se sépare de lui, le principe s'applique aussi pour le mari. La solution du Seigneur, c'est qu'il reste seul, ou qu'il se réconcilie avec sa femme. « Aux autres, ce n'est pas le Seigneur, c'est moi qui le dis... Mais il dit au dernier verset : « Moi aussi, je crois avoir l'Esprit de Dieu ». C'est-à-dire que cette parole que Paul prononce, c'est une parole qui est vraiment inspirée par le Saint-Esprit, parce qu'elle est dans la Parole du Seigneur. Et au verset 12, il parle d'une situation particulière, et il dit : « Si un frère a une femme non-croyante (qui n'est pas chrétienne), et si elle consent à habiter avec lui (si elle veut bien cohabiter), qu'il ne la répudie pas (qu'il ne divorce pas sous prétexte qu'elle est n'est pas convertie), et si une femme a un mari non-croyant... », même chose, si ce mari non-croyant veut habiter avec elle, qu'elle ne chasse pas son mari. Cela parait normal. Mais dans la pratique, ça peut poser des problèmes difficiles. Parce que certains maris non convertis peuvent faire vivre à leur femme une vie très dure. S'il la bat, s'il bat les enfants, s'il est une menace pour la vie même de la femme ou des enfants, il peut être nécessaire que la femme et les enfants se mettent à l'abri pendant un temps. Mais dans le coeur de son épouse, elle doit savoir que la seule solution que Dieu lui laisse, c'est de rester seule, et d'attendre de pouvoir se réconcilier avec son mari. Et c'est une chose qui n'est pas facile à vivre quand on ne le vit pas dans l'esprit. Quand on reçoit tout le secours, toute la puissance de Dieu, pour vivre ces principes dans l'esprit, porté par le Seigneur et son Esprit, par la toute puissance de Dieu, ces exigences deviennent possibles. Sinon, si l'on compte sur la chair, ou nos propres forces, ou nos propres résolutions, elles sont absolument impossibles ! ! On ne peut pas vivre la Parole de Dieu par la force de notre volonté, de notre force personnelle. On ne peut pas ! Cela peut marcher un temps, mais ça ne peut pas marcher toute la vie. On a besoin de confesser nos impossibilités au Seigneur, et de lui dire : "Seigneur, je réalise que je suis au bout de mes forces personnelles, et tant mieux ! Parce que maintenant, je peux<br /> <br /> compter sur la puissance de ton Esprit, et je te prie que tu me remplisses de ton Esprit, de ta vie spirituelle, de ta Parole vivante, qui est Jésus Lui-même, pour que je sois capable de vivre naturellement dans ta Parole, et glorifier ton Nom ainsi ". Et il ajoute, au verset 14 : « Car le mari non-croyant est sanctifié par sa femme (croyante) ». Cela ne veut pas dire qu'il est transformé, qu'il est passé de l'état de non-croyant à celui de saint, cela<br /> <br /> veut dire qu'il est mis à part pour Dieu. S'il consent à cohabiter avec sa femme, il est mis à part pour Dieu, et Dieu peut travailler dans sa vie. « Et la femme non-croyante est sanctifiée par son mari ». Vous voyez l'importance qu'il y a pour l'homme converti, ou la femme convertie, dont le conjoint n'est pas converti, de rester fidèle à Dieu. Parce qu'en restant fidèle à Dieu, il ou elle permet au Seigneur de travailler dans le coeur de son conjoint. Même si quelquefois, ça parait long et difficile, le Seigneur peut travailler pour accomplir sa volonté.<br /> <br /> <br /> <br /> Et en plus, il dit : « autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant, ils sont saints ». Pour que des enfants d'une famille soient saints, il suffit que l'un des parents soit converti, et fidèle ! C'est merveilleux de le savoir. Autrement, ils seraient considérés par Dieu comme impurs, parce que les deux parents ne seraient pas au Seigneur, ou ne marcheraient pas dans la volonté de Dieu. Combien de familles nous connaissons, où l'un des deux conjoints, et je dois dire, le plus souvent la femme, l'épouse est fidèle, et grâce à sa fidélité, Dieu peut agir pour garder ses enfants considérés par Dieu comme mis à part pour lui. C'est quelque chose qui est difficile à comprendre quand il dit : « Vos enfants sont saints, autrement, ils seraient considérés comme impurs ». Si les deux parents ne sont pas croyants, les enfants sont considérés par Dieu comme impurs. Si l'un des parents est converti et fidèle, les enfants sont sanctifiés, et le conjoint qui n'est pas fidèle est aussi mis à part pour Dieu. C'est comme s'il y avait une affiche qui disait : "Entrée réservée à Dieu". Dieu dit : "Je peux travailler dans sa vie", parce qu'il y a quelqu'un de fidèle dans le foyer. C'est une promesse merveilleuse, ça doit nous encourager frères et soeurs à rester fidèles à Dieu, à compter sur sa fidélité pour qu'Il nous garde fidèle, pour que sa volonté puisse s'accomplir, dans tout le foyer dans toute la famille. Dans Actes 16:30, le gardien de la prison demande à Paul : « Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? » Et Paul lui répond : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé toi et ta famille ». Et si le reste de ta famille refuse de croire, toi, continue à croire, à prier et à intercéder, parce que tu peux t'appuyer sur les promesses du Seigneur. Noé était un homme fidèle, un prophète, toute sa famille a été sauvée par la fidélité de Noé ! Pour Lot, la situation était moins bonne parce qu'il avait fait des compromis, mais pour Lot, Dieu a envoyé des anges pour le secouer et lui dire : "Dieu va détruire la ville, prend ta femme, tous tes enfants, les maris de tes filles mariées, prends-les tous et fais-les sortir, je veux les sauver !" Quand Lot a raconté cela à sa famille, il avait deux filles qui n'étaient pas mariées qui l'ont suivi, et deux autres qui étaient mariées, dont les gendres ont dit à Noé : " Tu es fou ! " Et elles sont restées, et elles ont été détruites ainsi que leurs maris. Mais Dieu voulait sauver toute la famille. Et je crois que si Dieu n'a pas pu sauver toute la famille, c'est à cause des compromis que Lot avait fait pour aller habiter en plein milieu du monde de Sodome, au point même que deux de ses filles ont épousé des hommes de Sodome. Mais toute la famille aurait pu être sauvée parce que Dieu le voulait ! Je dis cela pour nous encourager à rester fidèle envers et contre tout, parce qu'il y va de la gloire de Dieu et il y va du salut de toute la famille ! Qu'il y en ait au moins un qui soit fidèle ! Le<br /> <br /> père ou la mère, et qui reste dans la prière et dans l'intercession en comptant sur la grâce de Dieu. Et Dieu va accomplir Ses promesses. Tôt ou tard, Il les accomplira !<br /> <br /> <br /> <br /> Et il dit ensuite au verset 15 (un verset qui est souvent très mal compris) : « Si le non-croyant se sépare (de sa femme ou de son mari), qu'il se sépare (c'est évident, s'il veut se séparer on ne peut pas le retenir avec des chaînes), le frère ou la soeur ne sont pas liés dans ces cas-là ». Alors certains disent : "Tu vois ? Ma femme n'était pas convertie, elle est devenue infidèle, elle est partie, elle a refait sa vie ailleurs, elle est avec un autre homme, et la Bible dit que maintenant je ne suis plus lié, je peux refaire ma vie".Le Seigneur ne dit pas cela ! Parce que chaque verset doit être lu dans son contexte. Le contexte de ce verset est un contexte de cohabitation. Regardez tous les versets précédents : "si ton mari non converti veut habiter avec toi, si ta femme non convertie veux habiter avec toi, si le non converti refuse d'habiter avec toi, tu n'es pas lié à lui. Tu ne vas pas courir derrière en disant : "Je suis ton mari, je suis ta femme, nous devons rester ensemble, c'est la volonté de Dieu !" Oui, mais l'autre ne veut pas ! Donc tu ne peux pas être lié avec lui pour cohabiter. C'est la seule interprétation qui apporte une pleine satisfaction dans le fond de mon esprit, parce que cette interprétation est en conformité avec le reste du chapitre et notamment la fin. « Si le non-croyant se sépare, qu'il se sépare, tu n'es pas lié dans ces cas-là », tu n'es pas lié à lui pour être obligé de cohabiter avec lui puisqu'il ne veut pas ! « Dieu nous a appelé à vivre en paix », vous voyez ce qu'il ajoute ? Ça ne veut pas dire que tu as la possibilité de refaire ta vie ! Tu es appelé à vivre en paix, ne cherche pas des histoires avec ton mari ou ta femme infidèle qui ne veut pas de toi, laisse-le faire sa volonté, continue d'être fidèle et de prier et d'intercéder, et toi, reste fidèle comme Jésus est fidèle à l'épouse infidèle, ou à l'église infidèle. « Car que sais-tu femme si tu sauveras ton mari ou que sais-tu mari si tu sauveras ta femme ? » Parce que certaines femmes converties peuvent dire : "Le seul moyen que j'ai pour sauver mon mari, c'est qu'il reste avec moi, parce que là au moins, il est à côté, je peux voir de près, je peux l'aider mieux, je peux tout faire, le mieux possible pour l'amener au salut. Mais Dieu dit : « Que sais tu<br /> <br /> femme si tu sauveras ton mari », est-ce que c'est toi qui vas le sauver ? Ton mari veut partir parce qu'il ne veut plus te voir, il ne veut plus rien entendre de ce que tu lui dis ! Et parce que tu pries pour lui, et que tu es fidèle, Dieu va mettre sur sa route d'autres personnes qui vont peut-être l'amener au salut. C'est pour cela que Dieu dit : "Que sais-tu si tu vas sauver ton mari ou ta femme ?" Ce n'est pas forcément toi que Dieu va utiliser pour le sauver parce qu'il habite avec toi. Ta part à toi, c'est de continuer à prier et à intercéder. Et il en est de même pour le mari converti dont l'épouse a quitté le foyer conjugal.<br /> <br /> <br /> <br /> Maintenant, au verset 25, il dit : « pour ce qui concerne les vierges, (qu'il s'agisse d' hommes ou de femmes), je n'ai pas d'ordre du Seigneur, mais je donne un avis, comme ayant reçu du Seigneur miséricorde pour être fidèle ». Jésus est souvent apparu à Paul pour lui donner des ordres directs, mais ici Paul dit que ce n'est pas le cas. Et Paul précise : "Mais comme je suis fidèle, j'ai reçu du Seigneur la grâce pour être fidèle, et je vous donne un avis qui est vraiment inspiré du Saint- Esprit". « Voici donc ce que j'estime bon à cause des temps difficiles qui s'approchent (et nous y sommes dans ces temps difficiles), il est bon à un homme d'être ainsi (vierge) »<br /> <br /> Aujourd'hui, si des jeunes gens écoutent cela, beaucoup diront : "Mais il est n'est pas bien, celui-là ! Où a-t-on vu qu'une jeune fille doive rester vierge jusqu'à son mariage ! Aujourd'hui, les temps ont changé, on a évolué, la société est libérée !" Mais Dieu n'a pas changé. Pour Dieu il est bon d'être vierge au moment du mariage. C'est ce qui satisfait le plus le coeur de Dieu, alors jeune homme, jeune fille, si tu es vierge, garde- toi vierge jusqu'au mariage, c'est là où tu vas réjouir le coeur du Seigneur. Si tu as perdu ta virginité, et que tu n'as pas encore confessé cela comme un péché, demande pardon au Seigneur et Il te pardonnera. Et Dieu a une solution pour toi aussi. Récemment nous avons connu un couple de deux jeunes chrétiens qui venaient de se marier, et le jeune homme nous a raconté en présence de son épouse quelque chose qui s'était passé avant leur mariage. Avant qu'ils se déclarent l'un pour l'autre, lui était converti et il aimait beaucoup une jeune fille de l'église, et cette jeune fille était vraiment pure à ses yeux. Elle était vierge et il le savait. Il le savait parce que le Saint-Esprit le lui avait révélé. Il n'osait pas déclarer à cette jeune fille qu'il avait des sentiments pour elle. Il voyait tellement de pureté dans cette jeune fille qu'il n'osait pas lui dire qu'il avait perdu sa virginité lorsqu'il était adolescent. Il avait eu des relations sexuelles avec une adolescente. Il était d'une famille chrétienne mais il avait fait sa vie, comme on dit, et il était revenu au Seigneur après. Et il aimait beaucoup cette jeune fille de l'église, et il nous a dit, devant elle, qui est maintenant son épouse : "ça me tourmentait de savoir qu'elle était vierge et de savoir que moi j'avais perdu ma virginité, même si j'avais demandé pardon au Seigneur. Et un jour Dieu m'a parlé, Il m'a dit<br /> <br /> simplement : Va la trouver et dis-lui que tu as perdu ta virginité." ça parait fort ! Il est allé la trouver seul à seul, dans un coin de l'église, et sous l'onction du Saint-Esprit dans une conviction de péché, il lui à dit simplement : "Je te demande pardon parce que j'ai perdu ma virginité". Ils ne s'étaient pas engagés l'un envers l'autre ! Et sur le moment, la jeune fille n'a rien compris, elle s'est dit : "Mais pourquoi il me dit ça ?" Mais Dieu avait parlé au coeur de ce garçon pour lui montrer que cette jeune fille allait être sa femme, et quand il a dit ça à cette jeune fille, Dieu a montré à cette jeune fille que c'était l'homme qu'Il avait prévu pour elle et qu'elle devait l'accepter avec la miséricorde de Dieu, même si lui avait perdu sa virginité. Et parce que Dieu lui a fait grâce elle a compris qu'elle aussi devait lui faire grâce, et aujourd'hui ils sont mariés, heureux, et servant Dieu ensemble, tout jeunes. J'ai trouvé ça beau comme témoignage. Lui, il avait retrouvé sa relation avec Dieu, mais il avait quand même perdu sa virginité, il avait raté une partie du plan parfait de Dieu pour sa vie. L'apôtre Paul continue au verset 27 : « Es-tu lié a une femme par le mariage, ne cherche pas à rompre ce lien. N'es-tu pas lié à une femme (ça veut dire, si tu es célibataire) ne cherche pas une femme ! » Combien de jeunes célibataires aujourd'hui dans l'église cherchent un mari ou une femme parce qu'ils sentent que l'âge augmente, les années passent ! Dieu dit : "Ne t'inquiète pas, ne cherche pas un conjoint, cherche à me faire plaisir, à être fidèle, moi je sais où est ton mari, je sais où est ton épouse et je vais le mettre devant toi au bon moment. Tu n'auras pas à le chercher, fais-moi confiance, c'est moi, dit Dieu, qui le cherche pour toi". Et c'est bien mieux comme ça n'est-ce pas ? Alors jeune fille, jeune homme (ou moins jeune), fais confiance au Seigneur, si tu es célibataire et que tu désires dans ton coeur te marier, continue d'être fidèle au Seigneur, continue de chercher à faire sa volonté, à lui plaire en toutes choses et Lui, a un moment donné, mettra sous tes yeux sans que tu l'aies cherché celui qu'Il a prévu pour être ton mari ou ta femme. Ne t'inquiète pas, ne te fais pas de soucis.<br /> <br /> <br /> <br /> Lisons le verset 28 : « Si tu t'es marié (si tu étais vierge et que tu as fini par te marier), tu n'as pas péché ; et si la vierge s'est mariée, elle n'a pas péché, mais ces personnes auront des tribulations dans la chair et je voudrais vous les épargner ». Certains utilisent ces versets pour dire : Vous voyez bien que le plan de Dieu le meilleur, c'est le célibat. Mais non ! Le plan de Dieu le meilleur, c'est le mariage, c'est ce qu'Il a prévu depuis le début. Mais pour certains, qu'Il appelle à être célibataires, comme Paul, c'est mieux au sens pratique, ce n'est pas mieux au sens spirituel. Il ne faut pas faire comme dans certaines religions où on dit que certains hommes de Dieu sont tellement saints qu'ils sont obligés d'êtres célibataires. C'est faux ! Le célibat, c'est un don spécial de Dieu qui représente un sacrifice par rapport au plan normal de Dieu qui est le mariage. Le célibat, c'est un<br /> <br /> sacrifice qui doit être volontaire et s'il est volontaire, c'est parce que l'on reçoit à ce moment-là un don de Dieu qui s'appelle le don du célibat. Et Paul ajoute au verset 29 : « Voici ce que je dis, frères, c'est que le temps est court ». Vous rendez-vous compte, si Paul disait ça, il y a presque 2000 ans, combien aujourd'hui le temps est très, très court ! Le Seigneur est à la porte. Le Seigneur est proche, Il peut venir dans la minute qui suit, je<br /> <br /> l'attends d'une minute à l'autre, ce n'est pas une parole en l'air. Le Seigneur nous a demandé d'être prêts à chaque instant, et c'est par sa grâce que nous pouvons être prêts, ce n'est pas par nos efforts, c'est simplement parce que nous ouvrons notre coeur à sa grâce pour la recevoir, Il est tellement riche en grâce et en miséricorde, qu'Il est capable de faire des choses merveilleuses dans la vie de ceux qui ouvrent leur coeur à sa grâce. Disons-Lui : "Seigneur, regarde-moi tel que je suis, regarde-moi où j'en suis aujourd'hui. J'ouvre mon coeur, et je te demande de remplir ma vie de ta grâce". Et Dieu peut faire en un instant quelque chose que nous essayons de faire depuis vingt ans et que n'avons jamais réussi à faire. En une seconde Il peut, Lui, faire pousser un arbre avec une graine qu'Il vient de poser dans la terre, en une seconde ! Il peut faire des miracles notre Dieu ! En un instant<br /> <br /> Il peut me révéler ce que c'est que la marche par l'esprit, et en un instant Il peut me montrer que j'ai reçu un esprit déjà parfait, saint, pur, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté parfaite ! Il peut me révéler que si j'ouvre les yeux à ce cadeau glorieux de Dieu, par la repentance et la foi, je pénètre instantanément dans le plan parfait de Dieu. Nous sommes assis dans les lieux célestes en Christ. Ce n'est pas notre chair qui est assise dans les lieux célestes en Christ, c'est notre esprit régénéré ! C'est notre place ! Et quand nous ouvrons nos yeux à cette position que Dieu nous a donnée comme cadeau gratuit à tous, que l'on soit jeune ou vieux, blanc ou noir, grand ou petit, riche ou pauvre, quand nous venons à Jésus, Dieu nous donne le même cadeau de la vie éternelle, d'une place d'honneur avec Lui que nous ne méritons pas, d'un esprit nouveau, d'une nature nouvelle capable de Lui obéir. Comment peut-on passer à côté de cet héritage magnifique ? Sinon par ignorance, incrédulité ou rébellion ! Jésus a tout accompli, tout est à notre disposition, pourvu que nous ayons un coeur humble et bien<br /> <br /> disposé en disant : "Seigneur, ouvre mes yeux pour que je voie clair. Je veux entrer dans ton plan pour ma vie, parce que quand ton plan se réalise pour ma vie, alors ton plan pour ma famille va se réaliser". Si chacun des époux dit : "Seigneur, que ton plan se réalise pour moi !", ce plan parfait va se réaliser pour le couple et pour la famille ! Quelle grâce merveilleuse de Dieu de nous donner un tel cadeau qui s'appelle : Le Seigneur Jésus ! Et en Jésus, Dieu nous donne tout ! Tout qui vient du ciel d'en haut. Ne te considère plus comme un vieux pécheur misérable, si tu es né de nouveau en Christ et si tu as confessé ton péché. Tu es un pécheur misérable si tu continues à marcher dans le péché et dans la chair ! Mais ce n'est pas à cela que nous avons été appelés par Dieu. Nous avons été appelés par Dieu à être des fils et des filles de notre Père céleste, pour marcher par Son Esprit dans la liberté des enfants de Dieu. Et en tant que mari ou en tant qu'épouse, quand nos yeux s'ouvrent à cette réalité, il y a des choses qui changent dans la famille ! Et si les choses changent, c'est par la grâce de Dieu, et la foi qu'Il nous donne. Puisque la grâce est un don et la foi aussi. On ne doit pas se priver des dons de Dieu, il y a des gens qui ont du mal à recevoir des cadeaux. Parfois, si je fais un cadeau à un ami, il me dit : "Oh non, mon frère, il ne fallait pas, je n'ose pas le prendre !" Et je lui réponds : "Mais, ça me fais de la peine quand tu dis ça ! Ça me réjouirais si tu me sautais au cou, en disant : Je prends ton cadeau et je te dis merci, merci !"<br /> <br /> <br /> <br /> Et Paul continue au verset 29 : « Le temps est court ; que désormais ceux qui ont des femmes soient comme s'ils n'en avaient pas ». Ça ne veut pas dire que tu ne vas plus t'occuper de ta femme ! Ça veut dire que tu vas continuer à t'occuper d'elle comme il faut, mais la priorité des priorités dans ton coeur, c'est le Seigneur Jésus. Et c'est parce que Jésus est à la première place que tu vas pouvoir t'occuper de ta femme. Mais si ton intérêt est centré sur ta femme au point de la mettre à la première place, alors que Dieu est relégué à la deuxième place, tu es en dehors du plan de Dieu ! Si Dieu est l'unique amour de ta vie, Dieu va remplir ton coeur d'un amour merveilleux pour ta femme ou pour ton mari. L'amour de Dieu ne se divise pas en tranche. Si Dieu est l'amour unique de ta vie, cet amour unique va se déverser sur ton épouse ou sur ton époux et sur tous ceux qui t'entourent. C'est ça qui fait plaisir à Dieu et qui fait plaisir à ceux qui m'entourent. Dieu nous a créés parce qu'Il a tellement d'amour pour nous qu'Il nous a créés pour recevoir son amour. Nous aimons l'amour de Dieu, nous<br /> <br /> aimons l'amour des frères, quand il s'agit de l'amour de Jésus ! Et Paul continue aux versets 30 et 31 : « Que ceux qui pleurent soient comme ne pleurant pas, que ceux qui se réjouissent comme ne se réjouissant pas, ceux qui achètent comme ne possédant pas, ceux qui use du monde comme n'en usant pas, car la figure de ce monde passe ». Ça veut dire simplement : fais tout ce que tu as à faire sur cette terre, fais-le bien, pour que ce soit un bon témoignage, mais ce qui est vital, ce qui est important, c'est le Seigneur, c'est son oeuvre, c'est que tu aies les yeux fixés sur Lui en permanence, et là tu vas pouvoir faire bien tout ton travail. C'est par la puissance de Dieu que tu vas le faire. Aux versets 32 et 33 : « Je voudrais que vous soyez sans inquiétude, celui qui n'est pas marié s'inquiète des choses du Seigneur (il veut parler du chrétien célibataire qui est consacré et fidèle à son Seigneur), des moyens de plaire au Seigneur, et celui qui est marié s'inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à sa femme ». Cela veut dire que si je suis marié, je vais m'occuper de mon épouse et de mes enfants, je vais leur faire plaisir, je vais leur apporter ce que Dieu me demande de leur apporter, mais c'est sûr que si j'étais célibataire, j'aurais plus de temps pour les choses du Seigneur, c'est uniquement dans ce sens que l'apôtre le dit. Aux versets 34 et 35 : « Il y a de même une différence entre la femme et la vierge, celle qui n'est pas mariée s'inquiète des choses du Seigneur afin d'être sainte de corps et d'esprit, celle qui est mariée s'inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à son mari (et c'est normal !), je dis cela dans votre intérêt, ce n'est pas pour vous prendre au piège, c'est pour vous porter à ce qui est bienséant et propre à vous attacher au Seigneur, sans distraction ». C'est comme si Paul disait : "Seigneur, j'aimerais que tous tes enfants ne pensent qu'à une chose, c'est être attaché à toi, qu'ils soient mariés ou qu'ils soient célibataires, mais que leur seul centre d'intérêt, ce soit toi, Seigneur, et ton oeuvre. Et si en plus ils peuvent accepter ce sacrifice, de ne pas se marier pour te servir d'un cœur entier, et que tu leur accordes ce don du célibat, ce sera encore mieux".<br /> <br /> Chacun reçoit un don comme il plait au Seigneur. Il n'y a pas d'obligation. Et c'est pour ça qu'il dit au verset 36 : « Si quelqu'un regarde comme déshonorant pour sa fille de dépasser l'âge nubile et comme nécessaire de la marier, qu'il fasse ce qu'il veut, il ne pèche pas, qu'on se marie ». Il parle d'un père qui a une fille en âge d'être mariée, et si le père veut la marier, il fait bien. Vous voyez en passant qu'au moins du temps de Paul, c'était le père chrétien qui décidait du mariage de sa fille vierge. Mais évidemment, ça veut dire que ce père-là avait la pensée du Saint-Esprit et que la fille avait aussi la pensée du Saint-Esprit, et quand ça se passe comme ça, ça se passe bien. Est-ce qu'aujourd'hui les choses se passent ainsi ? C'est exceptionnel, très rare ! Aujourd'hui, l'esprit du monde remplit de plus en plus de nombreuses parties de l'église, et dans le monde c'est évidemment une pure folie de dire que c'est le rôle du père de marier sa fille ! Il y a longtemps que ça ne se fait plus. C'est la fille qui maintenant décide elle-même de sa vie ! Mais le père chrétien ne doit pas suivre l'esprit du monde ! Un père chrétien dira à sa fille : "Tu sais ma fille, c'est moi qui vais choisir ton mari, tu peux me présenter qui tu veux, mais c'est moi qui vais choisir pour toi". Il ne va pas lui imposer un mari si elle ne l'aime pas, c'est évident. Il priera le Seigneur pour qu'Il conduise toute chose, mais il ne se privera pas de ce droit que Dieu lui donne vis-à-vis de sa fille de lui dire : "Ma fille, voilà le bon conseil de ton père, celui-là ne me plaît pas, quitte le vite ! Même s'il est chrétien, celui-là n'est pas pour toi". Si c'est vraiment une pensée de Dieu et que sa fille veut faire la volonté de Dieu, elle dira : "Papa, je vais prier", et Dieu va lui parler. C'est comme ça que ça doit se passer.<br /> <br /> <br /> <br /> Aux versets 37 et 38 : « Celui qui a pris une ferme résolution, sans contrainte (sans forcer),et avec l'exercice de sa propre volonté, et qui a décidé dans son coeur de garder sa fille vierge, celui là fait bien ». Il paraît difficile d'accepter qu'un père chrétien puisse dire à sa fille vierge : "Ma fille, j'ai décidé que tu vas rester vierge". Quand ce n'est pas conduit par Dieu, ça n'a aucune chance de réussir. Mais ça peut être conduit par Dieu, puisque la Parole de Dieu en parle. En tous cas, il faut nous ouvrir à cette possibilité, même si ça nous paraît aujourd'hui complètement en dehors de toute réalité habituelle. La Parole, c'est la Parole : « Ainsi celui qui marie sa fille fait bien, celui qui ne la marie pas fait mieux ». Evidemment, ce n'est pas à comprendre au sens légaliste, c'est à comprendre au sens spirituel dans l'Esprit de Dieu comme étant la volonté parfaite de Dieu, connue, acceptée par le père et la fille et acceptée dans la joie, parce que c'est Dieu qui accorde le don à ce moment-là. Quand c'est fait comme ça, c'est bon. Et Paul dit au verset 39 : « Une femme est liée (il parle ici du lien du mariage) aussi longtemps que son mari est vivant ! » Certains me disent : " Oh, mais ça s'adresse seulement aux chrétiens ". Mais non ! Ça s'adresse à toutes les femmes du monde, mais la différence entre les femmes chrétiennes et les femmes du monde, c'est que les femmes du monde ne connaissent pas la Parole de Dieu, elles ne peuvent donc pas obéir à la volonté du Seigneur, c'est simple à comprendre. Mais c'était quand même la volonté de Dieu pour elles. La volonté de Dieu pour elles, c'est qu'elles connaissent Dieu et sa Parole et qu'elles obéissent à cette Parole. Une femme chrétienne doit connaître la volonté du Seigneur : " Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant ". Quelles que soient les raisons, ou quels que soient les problèmes qui ont pu arriver, si le mari est parti en demandant le divorce et qu'il l'a obtenu, c'est un chiffon de papier pour Dieu, ça n'existe pas devant le tribunal de Dieu, la femme est liée jusqu'à la mort de son mari et inversement. Et vous comprenez bien que cela ne peut pas être vécu si nous marchons dans la chair, ça ne peut être vécu que si nous marchons dans l'esprit. Quand on est dans l'esprit, on reçoit toute la puissance du Saint-Esprit pour comprendre la volonté de Dieu et on reçoit la capacité du Saint- Esprit pour marcher dans sa volonté sans aucun effort, parce que nous sommes portés par la volonté de Dieu ! C'est ça la grande différence. Sinon on se met sous le joug de la loi et on s'impose un fardeau qu'on ne peut pas porter. « Mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut, seulement que ce soit dans le Seigneur (c'est-à-dire que ce soit avec un chrétien, ça va de soi pour une chrétienne). Elle est plus heureuse néanmoins, si elle demeure comme elle est (c'est-à-dire veuve et seule) suivant mon avis (et c'est un bon avis, mais ce n'est pas une obligation). Et moi aussi, je crois avoir l'Esprit de Dieu ». Quand notre esprit s'ouvre à la Parole, et que le Saint-Esprit nous montre la volonté de Dieu, nous ne devons avoir aucune rébellion dans notre coeur. Certains diront : "Mais c'est trop dur ! C'est impossible d'appliquer ces principes, quand une jeune femme de vingt cinq ans a été plaquée par son mari qui a divorcé, est-ce qu'on doit lui demander de rester seule jusqu'à la fin de sa vie ?" Mais non, personne ne doit lui imposer de rester seule ! Je n'ai pas le droit de lui dire : "Tu dois rester seule !" Je vais lui dire : "Voilà ce que Dieu dit, et voilà, ma soeur, comment tu peux y arriver. Le seul moyen que tu as d'y arriver, c'est celui de rester attachée au Seigneur et de demander au Seigneur qu'Il t'apprenne à marcher par son Esprit, pour qu'Il te rende capable de faire ce qu'humainement tu ne peux pas faire. Et si tu es dans cette situation-là, tu fais la volonté de Dieu avec facilité et joie". Nous avons connu le cas d'une mère de famille chrétienne, avec son mari chrétien, tous les deux fidèles dans leur église, avec trois petits enfants en bas âges. Et à un moment donné, le mari est tombé amoureux d'une autre femme, non chrétienne. Il a quitté sa femme, il l'a abandonné avec trois enfants. Elle devait avoir environ vingt cinq ans. Il a obtenu le divorce, il s'est remarié, et il a eu un enfant avec l'autre femme. L'épouse chrétienne a dit au Seigneur : "Seigneur, j'ai vingt cinq ans, trois petits enfants, quelle est ta volonté ? Je veux faire ta volonté !" Elle a compris que le Seigneur voulait qu'elle reste seule. Elle a dit : "Seigneur, je l'accepte avec joie, parce que c'est toi qui me le fais comprendre". Aucun pasteur ne le lui avait dit ! D'ailleurs, il n'y a pas beaucoup de pasteurs qui le disent. C'est Dieu qui lui a fait comprendre. Quand nous l'avons connue, elle avait quarante cinq ans, les enfants étaient grands, Dieu avait merveilleusement pourvu à tous ses besoins, aux besoins des enfants, ça a été un beau témoignage. Elle pouvait dire à certains pasteurs : "Tu vas conseiller à cette jeune femme de se remarier parce que son mari l'a quitté, au lieu de lui annoncer la Parole du Seigneur, et de lui montrer comment elle peut la vivre dans l'esprit ! Voilà mon témoignage, ce que Dieu a fait pour moi". Et ça, c'est vraiment à la gloire de Dieu !<br /> <br /> <br /> <br /> Est-ce que cela vous semble trop dur, trop difficile ? C'est la Parole du Seigneur, n'oubliez jamais que Dieu est un Dieu de miséricorde. Ceux qui trouvent la Parole de Dieu trop dure oublient que Dieu est un Dieu de miséricorde et qu'Il a le moyen de nous faire entrer dans sa Parole par son Esprit, en apprenant à marcher par l'esprit et en étant remplis de sa capacité, et là tout devient possible. Nous pouvons faire des choses impossibles, comme marcher sur l'eau. Et ce sont ces choses impossibles qui glorifient le Seigneur ! Lisons dans Romains 7, pour voir que le mariage est indissoluble pour le Seigneur, tant que l'un des deux est vivant : « Ignorez-vous frères, car je parle à des gens qui connaissent la loi (il parle de la loi de Dieu), que la loi exerce son pouvoir sur l'homme aussi longtemps qu'il vit ? Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu'il est vivant, mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d'un autre homme, elle sera appelée adultère ; mais si le mari meurt, elle est libérée de la loi, de sorte qu'elle n'est pas adultère en devenant la femme d'un autre ». Il ne donne aucune exception ! Dieu permet le divorce ou la séparation quand l'un des deux l'exige, car l'autre ne peut s'y opposer, mais je suis convaincu que Dieu ne permet pas le remariage, parce que l'union du mariage est pour la vie. Mais encore une fois, je ne le dirai jamais assez, ça ne doit jamais être reçu et vécu comme une loi, un fardeau que je vais m'efforcer de porter, un commandement auquel je vais m'efforcer d'obéir avec tristesse, en grognant et maugréant, parce que c'est trop dur et impossible. Il faut au contraire prier en disant : "Seigneur, si tu as commandé cela comme c'est bien écrit dans ta Parole, il doit y avoir un moyen pour que je puisse le faire par ta puissance, uniquement par ta puissance. Sinon Seigneur, tu serais trop dur et trop injuste pour nous demander des choses comme ça. On ne peut pas par nos propres forces, Seigneur" Et Dieu dit : "Amen. Je sais que tu ne peux pas, mais moi je peux. Ton passage sur la terre est court ! C'est l'éternité qui t'attend avec moi". Utilise ce peu<br /> <br /> de temps que tu as sur la terre pour demander à Dieu qu'Il te fasse comprendre sa Parole en vérité, telle qu'Il la donnée, et qu'Il te rende capable par son Esprit et sa puissance de la mettre en pratique pour la gloire de son nom. Lisons les paroles de Jésus Lui-même dans Luc 16, au verset 18 : « Quiconque répudie sa femme (c'est-à-dire quiconque chasse sa femme, ou divorce de sa femme) et en épouse une autre, commet un adultère et quiconque épouse une femme répudiée par son mari (c'est-à-dire qui épouse une femme que son mari à chassé ou une femme divorcée de son mari), commet un adultère ». Et dans Matthieu 19, au verset 3, les Pharisiens essayent de prendre Jésus au piège, ils disent pour l'éprouver : « Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour un motif quelconque ? » Et Jésus répondit : « N'avez-vous pas lu que le créateur au commencement (dans son plan parfait au commencement), a fait l'homme et la femme et il a dit : c'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et il s'attachera à sa femme (et il s'attachera avec un lien divin), et les deux deviendront une seule chair (pour la vie terrestre) ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair (et notamment par l'acte sexuel qui accomplit cette unité dans la chair, et qui est réservé au mariage). Que l'homme donc<br /> <br /> ne sépare pas ce que Dieu a uni » (sous aucun prétexte, c'est moi qui le dis, mais c'est dans la pensée du Seigneur). Mais eux, ils citent un passage de la loi de Moïse : « Pourquoi donc, lui dirent-ils Moïse a-t-il prescrit de donner à la femme une lettre de divorce et de la répudier (notamment quand la femme était adultère) Jésus leur répondit : C'est à cause de la dureté de votre coeur que Moïse vous à permis de répudier vos femmes " (donc Dieu avait permis le divorce). Nous savons que ce n'est pas Moïse, c'est Dieu qui avait donné la loi à Moïse. C'est à cause de la dureté du coeur humain qu'il y a tous ces divorces aujourd'hui ! Toutes ces séparations, « mais au début il n'en était pas ainsi ». Au commencement il n'en était pas ainsi. Est-ce que nous sommes appelés à marcher avec un coeur dur, ou un coeur tendre ? « Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité (vous voyez que le Seigneur admet bien qu'il puisse y avoir une séparation ou un divorce, ou une répudiation à cause de l'infidélité du conjoint, c'est possible, c'est quelquefois inévitable ! Jésus sait bien qu'Il est obligé de constater que c'est possible, mais Il dit : Celui qui répudie sa femme sauf pour infidélité et qui en épouse une autre commet un adultère, et celui qui épousera celle qui a été répudiée commet aussi un adultère », donc "le sauf pour infidélité" ne concerne que la séparation et le divorce, mais ne concerne pas le remariage. Dieu dit : "Je ne peux pas faire autrement que de permettre qu'il y ait un divorce, puisqu'il y en a un qui ne marche pas avec moi et qui le demande et qui l'obtient des hommes.<br /> <br /> <br /> <br /> Mais toi qui as compris ma pensée, toi qui sais que le lien est pour la vie, toi qui sais que je désire que tu restes seul et que tu intercèdes pour ton mari ou ton épouse, voilà ma volonté pour toi". Et les disciples ont bien compris, ils disent au verset 10 : « Si telle est la condition de l'homme à l'égard de la femme, il n'est pas avantageux de se marier ». Ils raisonnent en êtres charnels, et Jésus leur répond : " Tous ne comprennent pas cette parole" (et moi j'ajoute, hélas même dans l'église tous ne comprennent pas cette parole, parce qu'elle ne peut être comprise que spirituellement, par une révélation de l'esprit, c'est pour ça que si vous n'êtes pas d'accord avec ce que je dis, peut-être que certains qui entendent ce message dans le fond de leur coeur disent : je ne suis pas d'accord avec ça. Je vous conseille simplement si c'était le cas, de prier Dieu pour qu'Il vous montre Lui-même quelle est sa pensée. Ce n'est pas ma parole qui est importante, c'est la Parole du Seigneur, si certains ne sont pas d'accord, qu'ils prient, et je vous assure frères et soeurs que si vous priez avec le désir de connaître la vérité, non pas le désir que Dieu vous confirme ce que vous vous voudriez, mais si vous avez le désir de connaître la vérité et la pensée de Dieu, parce que vous avez un coeur honnête et bon, et que vous voulez connaître la pensée du Seigneur dans la vérité, Il vous le montrera ! Et Il dit : « Seuls ceux à qui cela est donné le comprennent (et Jésus a dit : Demande et on te donnera !), car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère, il y en a qui le sont devenus par les hommes, et il y en a aussi qui se sont rendus tels eux-mêmes à cause du Royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre, comprenne ! » Il y a des hommes qui sont eunuques dès le ventre de leur mère, ils sont comme ça, ils n'ont aucun besoin sexuel, ce n'est pas un problème, c'est Dieu qui a prévu ça pour eux, dès le ventre de leur mère (ça pouvait être le cas de Paul). Il y en a qui ont étés rendus eunuque par la main des hommes. Il y en a qui se sont rendus eunuque, ils n'étaient pas nés comme ça, mais ils se sont rendus eunuque, ça veut dire qu'ils ont dit : "Seigneur, je comprends que tu me demandes de rester seul, de ne plus avoir de relation sexuelle avec personne, notamment parce que mon conjoint est parti, de me faire eunuque ! Pour ton Royaume, et dans ce cas là, je sais que je ne peux compter que sur ta grâce". Et Dieu dit : "Mon fils, ma fille, tu as compris ma pensée, tu comptes sur ma puissance et je vais me glorifier dans ta vie. Non seulement tu ne vas pas souffrir, mais tu vas éprouver une joie extraordinaire d'être dans la pensée parfaite de Dieu, et tu vas<br /> <br /> être un témoignage, non seulement pour le monde mais aussi pour l'église !" Que ceux qui ont des oreilles pour entendre entendent. Prions : "Seigneur, que ton nom soit béni, ce que je demande pour ma part Seigneur, c'est que tu me donnes toujours une oreille, des oreilles pour entendre ta Parole sainte, donne-nous à tous des oreilles qui entendent ta vérité Seigneur, en esprit et en vérité et apprends-nous à mettre ta Parole en<br /> <br /> pratique dans l'esprit et en vérité, pour qu'elle ne soit pas un fardeau sur les épaules, mais au contraire une loi de liberté qui affranchit et qui nous permet de glorifier ton nom. <br /> <br /> Père, au nom de Jésus-Christ,<br /> <br /> Amen !"
D
Le divorce et le remariage<br /> <br /> <br /> <br /> Je voudrais voir avec vous ce soir le problème du divorce et celui du remariage, à la lumière de la Parole du Seigneur. Il n'y a rien de plus triste qu'un divorce et rien de plus difficile à vivre pour un homme et une femme qui se sont engagés devant Dieu, qui ont espéré construire quelque chose de bien, ou qui ont pu pendant quelques années vivre quelque chose de bien ou espéré vivre quelque chose de mieux, et qui arrivent à la constatation qu'ils ne peuvent plus s'entendre, et qu'il faut rompre. Et il n'y a rien de plus triste aussi pour des enfants qui vivent cette situation. On touche vraiment là à un problème crucial dans la vie des hommes et des femmes. Le divorce : une situation d'échec, un constat d'échec, l'écroulement de ce qu'on avait construit. C'est vraiment très difficile à vivre et le Seigneur le sait. Alors nous allons voir dans la Parole de Dieu ce que le Seigneur nous dit à propos du divorce et à propos du remariage. Aux Etats-Unis et au Canada, le taux de divorce est maintenant aussi élevé chez les chrétiens que chez les non chrétiens. Et ça, c'est vraiment le signe que nous sommes dans la<br /> <br /> fin des temps et que l'esprit du monde a réussi à pénétrer pleinement dans l'église. Et dans de nombreuses églises des Etats-Unis, les deux tiers de la congrégation est composée de couples qui ont au moins divorcé une fois, si ce n'est pas deux ou trois. Et ce ne sont pas les exceptions. Dans les exemples que nous pouvons connaître autour de nous, nous regardons effectivement que le nombre de divorces chez les chrétiens tend à augmenter de plus en plus. Alors je rappelle que dans le plan parfait du Seigneur, un mariage, une fois qu'il est décidé et qu'il est conclu, c'est pour toute la vie. Voilà ce que Dieu désire dans son plan parfait, voilà ce qu'il veut pour l'homme et pour la femme. Et c'est la raison pour laquelle, je le répète, il est tellement important de bien réfléchir avant de se marier. Et je parle à des chrétiens, donc des chrétiens qui ont compris qu'ils ne peuvent se marier qu'avec des<br /> <br /> chrétiens et qu'ils ne peuvent fonder leur foyer que sur la Parole du Seigneur. Mais même dans ce cas là, il faut bien réfléchir, il faut en faire un sujet de prière sérieux. Dans la Parole du Seigneur, une fois qu'un mariage est décidé, pour le Seigneur, il n'y a que la mort qui doit briser cette alliance.<br /> <br /> <br /> <br /> Je lirai quelques passages dans la Parole du Seigneur, tout d'abord dans l'Ancien Testament, puis dans le Nouveau Testament. Dans Deutéronome 22, versets 28 et 29 : « Si un homme rencontre une jeune fille vierge non fiancée, lui fait violence et couche avec elle et qu'on vienne à les surprendre, l'homme qui aura couché avec elle donnera au père de la jeune fille cinquante sicles d'argent et parce qu'il l'a déshonorée, il la prendra pour femme et il ne pourra pas la renvoyer tant qu'il vivra ». Il nous montre là le cas, hélas, très fréquent aujourd'hui, d'un jeune homme qui couche avec une jeune fille, même contre sa volonté. Et dans la pensée du Seigneur, il est dit là qu'il devra la prendre pour femme et la garder toute sa vie. Parce qu'il a couché avec elle, il ne pourra pas la renvoyer. Il a fait une seule chair avec elle et déjà, le Seigneur les considère comme mari et femme. Alors vous voyez l'importance du fait de s'abstenir de toute relation sexuelle avant le mariage ? Non seulement parce que c'est une prostitution aux yeux du Seigneur, mais parce que cela nous engage. « Il la prendra pour femme, il ne pourra pas la renvoyer tant qu'il vivra ». Dans Romains, chapitre 7, versets 1, 2 et 3 : « Ignorez-vous, frères, car je parle à des gens qui connaissent la loi (la loi de Dieu), que la loi exerce son pouvoir sur l'homme aussi longtemps qu'il vit ? Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu'il est vivant. Mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d'un autre homme, elle sera appelée adultère. Mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu'elle n'est point adultère en devenant la femme d'un autre ». Je ne crois pas qu'il faut dire ici : "Ah, mais ça, c'était la loi de l'Ancien Testament, ce n'est plus pour nous, chrétiens". Vous savez que dans l'Ancien Testament, il y a une multitude de principes spirituels qui montrent ce qu'il y a dans le coeur de Dieu, dans sa volonté pour nous. Ce qui a changé par rapport à l'Ancien Testament, c'est tout ce qui était purification du péché, sacrifices pour le péché, tous les rites cérémoniels etc., mais les principes spirituels des commandements de Dieu, de ce que Dieu a dans le coeur pour nous, ces principes spirituels, demeurent. D'ailleurs, Jésus les reprend dans le sermon sur la montagne. Il vous a été dit : "Tu feras ceci et cela, mais moi, je vous dis...", et il va encore plus loin. Donc, là, le Seigneur dit que dans sa pensée, une femme mariée est liée à son mari tant qu'il est vivant. Et ils sont mariés parce qu'ils se sont engagés, parce qu'ils ont eu des relations entre eux sur tous les plans. Et seule, la mort peut les séparer. Dans 1 Corinthiens 7, verset 39, l'apôtre Paul reprend exactement la même idée en disant : « Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant. Mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut, seulement que ce soit dans le Seigneur », c'est-à-dire avec un chrétien et selon la volonté de Dieu. « Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant. Mais si le<br /> <br /> mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut ».<br /> <br /> <br /> <br /> Il ne cite aucune autre exception. Il ne dit pas : "Je mets à part tel ou tel cas particulier". Une femme est liée simplement par le fait qu'elle est mariée à son mari, elle est liée toute sa vie. Donc, pour le Seigneur, l'adultère, ce n'est pas simplement le fait d'avoir des relations sexuelles avec une autre femme que son épouse ou un autre homme que son mari, mais pour le Seigneur, l'adultère, c'est aussi la séparation d'un couple qui existait et le<br /> <br /> remariage de l'un des conjoints. Il faut que ceci, mes bien-aimés, soit très clair dans votre esprit. Regardons ce que dit Jésus. Nous allons lire systématiquement tous les passages dans la bouche du Seigneur Jésus où il parle de cela. Dans Matthieu 5 et au verset 31 : « Il a été dit : Que celui qui répudie sa femme lui donne une lettre de divorce ». Ça, c'était l'Ancien Testament, la loi. « Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d'infidélité, l'expose à devenir adultère et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère ». Le Seigneur introduit ici une possibilité de séparation entre le mari et la femme pour une seule raison, l'adultère de la femme. Et je pense qu'on ne tord pas la Parole de Dieu pour dire qu'il s'agit de même pour l'homme. Je ne pense pas que l'homme ait un privilège spécial, il s'agit de l'adultère d'un des conjoints. Mais là, le Seigneur présente l'exemple de la femme puisqu'on lui pose la question sur la répudiation de la femme. Donc, le Seigneur admet la possibilité d'une séparation pour une seule raison, l'infidélité du conjoint. C'est un droit, une possibilité, mais le Seigneur ne dit pas qu'il faut toujours se saisir de ce droit. Il donne simplement la possibilité de le faire pour cause d'adultère. Mais cela ne règle pas le problème du remariage. Le Seigneur ne dit pas là que celui qui a répudié sa femme adultère peut se remarier librement. Il ne le dit pas . Il dit simplement : « Je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d'infidélité, l'expose à devenir adultère ». Adultère pourquoi ? Parce qu'elle risque de se remarier, donc de commettre l'adultère, doublement, à ce moment-là ; « et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère ». Si on isole simplement ce verset de tout le reste de la Parole de Dieu, on pourrait bâtir toute une théologie pour dire : "Vous voyez bien que le Seigneur permet le remariage dans le cas de l'adultère du partenaire". Moi, je ne vois pas cela et ceci est en contradiction avec le reste de l'enseignement de la Parole de Dieu et notamment ces passages que nous venons de lire et qui concernent la femme en général et non pas la femme adultère en particulier. Lisons un peu plus loin, dans Matthieu 19, au verset 3 : « Les pharisiens l'abordèrent et dirent pour l'éprouver : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour un motif quelconque ? » Voilà la question qui est posée, la question, c'était : Est-ce qu'il est permis de répudier pour un motif quelconque ? « Il répondit : N'avez-vous pas lu que le créateur au commencement fit l'homme et la femme et qu'il dit : C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et<br /> <br /> s'attachera à sa femme et tous deux deviendront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux mais ils sont une seule chair. Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. Pourquoi donc, lui dirent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner à la femme une lettre de divorce et de la répudier ? Il leur répondit : C'est à cause de la dureté de votre coeur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement, il n'en était pas ainsi, mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre commet un adultère et celui qui épousera celle qui a été répudiée commet aussi un adultère ». "Celui qui épousera celle qui a été répudiée" ! Il n'ajoute pas : sauf pour infidélité. Il dit simplement : "Celui qui épousera une femme répudiée (divorcée) commet aussi un adultère". Et je prie dans mon coeur le Seigneur en ce moment pour que sa Parole puisse entrer sans résistance, parce que je sens dans mon esprit de la résistance et nous avons besoin de connaître quelle est dans le coeur de Dieu la pensée profonde du Seigneur. Tout ce qui arrive est permis par Dieu, mais tout ce qui arrive ne traduit pas nécessairement le désir profond du coeur de Dieu, la volonté parfaite du Seigneur. Et c'est cette volonté-là parfaite qui nous intéresse en tant que chrétiens. Nous ne voulons pas du deuxième ou du troisième plan, nous voulons le plan parfait duSeigneur. Une fois que les dégâts ont pu être faits, il faut revenir au Seigneur pour demander sa miséricorde, pour qu'il puisse réparer ce qui peut être réparé. Mais avant d'avoir commis le moindre dégât, nous avons intérêt à savoir ce qu'il y a dans le coeur de Dieu comme volonté parfaite pour nous, pour que nous puissions vraiment le glorifier et que nous puissions être vraiment heureux sur la terre.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Et un peu plus loin, il dit au verset 10 : « Ses disciples lui dirent : Si telle est la condition de l'homme à l'égard de la femme, il n'est pas avantageux de se marier. Il leur répondit : Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné, car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère, il y en a qui le sont devenus par les hommes et il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes à cause du royaume des cieux ». Vous voyez que ce passage-là vient tout de suite après le passage précédent, où on posait la question à Jésus de la possibilité de répudier sa femme et Jésus enchaîne en disant que celui qui répudie sa femme et qui en épouse une autre commet un adultère. Et aussitôt il ajoute : "Celui qui se rend eunuque pour le royaume de Dieu". Ça veut dire celui qui accepte de rester célibataire, dans le cas qu'il vient de signaler, pour le service du<br /> <br /> Seigneur. Donc, le Seigneur autorise la séparation pour cause d'infidélité. Mais dans la pensée parfaite du Seigneur, ce qu'il désire, c'est que les deux qui se sont séparés soit se réunissent à nouveau et se réconcilient, soit qu'ils restent sans se remarier. Qu'ils se rendent eunuques eux-mêmes pour le service du Seigneur. On ne peut pas faire n'importe quoi et même si le Seigneur permet certaines choses à cause de la dureté du coeur, il faut aussi savoir supporter les conséquences de nos actions. Nous allons lire d'autres passages pour voir et explorer encore ce thème. Dans Marc 10 verset 2 : « Les pharisiens l'abordèrent et pour l'éprouver, ils lui demandèrent s'il est permis à un homme de répudier sa femme. Il répondit : Que vous a prescrit Moïse ? Moïse, dirent-ils, a permis d'écrire une lettre de divorce et de répudier. Et Jésus leur dit : C'est à cause de la dureté de votre coeur que Moïse vous a donné ce précepte. Mais au commencement de la création, Dieu fit l'homme et la femme. C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme et les deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l'homme ne sépare pas ce que Dieu a joint. Lorsqu'ils furent dans la maison, les disciples l'interrogèrent encore là-dessus. Il leur dit : Celui qui répudie sa femme et qui en épouse une autre commet un adultère à son égard ». Là, il ne met pas l'exception : "pour cause d'infidélité", mais il insiste simplement sur le fait de répudier sa femme et d'en épouser une autre. Et il ajoute : "Et si une femme quitte son mari (il ne dit pas une femme adultère), si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère". Si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère". Et moi, je dirais aussi : "Si un homme quitte sa femme et en épouse une autre, il commet un adultère". Et il n'y a aucune exception indiquée là par le Seigneur. Il dit simplement : quitter et épouser, voilà l'adultère. Quitter simplement pour cause d'adultère d'un des partenaires, c'est permis. Mais quitter sa femme pour une raison quelconque et en épouser une autre, c'est là l'adultère. Parce que la femme est liée à son mari, quel qu'il soit, toute sa vie durant, par la décision du mariage. C'est la loi de Dieu.<br /> <br /> <br /> <br /> Dans Luc 16, verset 18 : « Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et quiconque épouse une femme répudiée (ou divorcée) par son mari, commet un adultère ». Là, le Seigneur ne glisse pas l'exception d'infidélité, il n'a pas besoin de le faire parce qu'il sait dans son coeur que l'adultère, c'est le fait de quitter sa femme et d'en épouser une autre. L'adultère, c'est quitter son mari et en épouser un autre. Il n'a pas besoin de mettre ici : pour cause d'infidélité. Le fait de quitter sa femme pour un motif quelconque, c'est permis si elle est infidèle, mais quitter sa femme pour un motif quelconque et en plus en épouser une autre, là, c'est l'adultère. Vous comprenez bien la différence ? Cela veut dire tout simplement que dans la pensée du Seigneur, il autorise, mais malgré lui, contre le désir de son coeur, la séparation, mais il demande aux deux partenaires de rester seuls.<br /> <br /> <br /> <br /> Dans 1 Timothée 3, je soulignerai une exigence particulière pour les ministères de conduite spirituelle. Dans 1 Timothée 3, verset 1 : « Cette parole est certaine : Si quelqu'un aspire à la charge d'évêque (de conducteur spirituel, de surveillant de l'église), il désire une oeuvre excellente. Il faut donc que l'évêque soit irréprochable, mari d'une seule femme ( ça ne veut pas dire que les autres ont la permission d'être polygames, ça veut dire que l'une des conditions demandées pour être évêque dans l'Eglise du Seigneur, c'est d'avoir été mari d'une seule femme), sobre, modéré, réglé dans sa conduite, hospitalier, propre à l'enseignement ». Pourquoi prendre toutes les autres conditions et laisser celle-ci de côté ? Et on rejoint ici la pensée du Seigneur quand il dit : Il est important que tu comprennes que quelqu'un qui quitte sa femme et qui en épouse une autre commet un adultère. C'est grave pour tout le monde, mais c'est encore plus grave pour un conducteur. Et dans Tite, un peu plus loin, au chapitre 1, verset 5 : « Je t'ai laissé en Crète afin que tu mettes en ordre ce qui reste à régler<br /> <br /> et que selon mes instructions, tu établisses des anciens dans chaque ville, s'il s'y trouve quelque homme irréprochable, mari d'une seule femme ». Comme si le fait d'avoir eu une deuxième femme constituait une tache et un reproche ; mari d'une seule femme ! Il ne dit pas : Je mets une exception, s'il avait une femme infidèle qui est partie, il n'avait aucune responsabilité, ce n'était pas sa faute, il pouvait se remarier dans ce cas-là. Il n'y a pas d'exception ! Il faut qu'il soit et qu'il ait été mari d'une seule femme. Et je pense pour ma part que cette condition est complètement négligée dans l'établissement des anciens le plus souvent dans les églises. Maintenant, on va regarder en détail 1 Corinthiens 7 parce que là, il y a beaucoup d'enseignements sur ce plan. Alors regardons 1 Corinthiens 7, et on voit apparaître la pensée du Seigneur dans tout ce chapitre. Au verset 8 : « A ceux qui ne sont pas mariés (célibataires) et aux veuves, je dis qu'il est bon de rester comme moi (c'est-à-dire célibataire. Il est bon ; il n'en fait pas un ordre, bien sûr, mais il est bon) ; s'ils manquent de continence, qu'ils se marient ». Remarquez bien que dans les deux catégories qu'il indique, il ne parle pas des divorcés pour une raison ou une autre, y compris pour cause d'infidélité. Il ne parle que de deux catégories de personnes : les célibataires et les<br /> <br /> veufs. "Il est bon qu'ils restent célibataires, dit-il, mais s'ils manquent de continence, qu'ils se marient". Il n'est pas parlé des divorcés dans ce passage. Maintenant, verset 10 : « A ceux qui sont mariés, j'ordonne, non pas moi, mais le Seigneur (remarquez bien que c'est un ordre du Seigneur : J'ordonne, non pas moi, mais le Seigneur) que la femme ne se sépare pas de son mari. Si elle est séparée, qu'elle demeure sans se marier (sans se remarier, bien sûr) ou qu'elle se réconcilie avec son mari et que le mari ne répudie point sa femme ». Ecoutez, mes frères et soeurs bien-aimés, en face d'une telle clarté de la Parole de Dieu, je n'arrive pas à comprendre la position qui est prise par tellement d'églises, de chrétiens, de conducteurs, en ce qui concerne l'autorisation du remariage. Et je relis devant vous ce passage : « A ceux qui sont mariés, j'ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare pas de son mari. Si elle est séparée ... » Donc, lui aussi, qui connaît la pensée de Dieu, admet la possibilité d'une séparation, notamment en cas d'infidélité. On ne peut pas obliger quelqu'un qui est infidèle à rester au foyer, c'est évident, mais l'ordre du Seigneur s'adresse à l'autre qui est fidèle. « ... Si elle est séparée, qu'elle demeure sans se marier ou qu'elle se réconcilie avec son mari ». Et<br /> <br /> personnellement, j'aurais tendance à en dire autant pour le mari. Je ne vois aucune raison spirituelle pourquoi le mari, lui, aurait la permission du Seigneur de se remarier et pas la femme. Il faut souligner le verset 20, parce qu'il est souvent utilisé par ceux qui se remarient pour défendre leur position. Et là, il me semble que cet argument utilisé de cette manière est complètement en dehors de son contexte. Il est dit au verset 20 : « Que chacun demeure dans l'état où il était lorsqu'il a été appelé » (appelé par Dieu, à la conversion). Et dans certains cas, j'ai vu dans certaines églises, des responsables voir arriver devant eux un couple, où, par exemple, l'un était divorcé, il fréquentait une autre femme, il n'était pas encore marié, et le conseil qui leur était donné, c'était de dire : "Bon, tu es divorcé, tu es en train de fréquenter une femme, il faut que tu mettes ta vie en règle avant de te faire baptiser, donc, va à la mairie et marie-toi en vitesse pour que ta situation soit régularisée. Marie-toi avec la nouvelle femme. Et en utilisant ce verset : « Que chacun demeure dans l'état où il était lorsqu'il a été appelé ». Et on lui dit : "Quand tu t'es converti, tu étais divorcé, vivant avec une nouvelle femme, eh bien, reste comme tu es". Ce n'est pas du tout la pensée du Seigneur. On tord la pensée du Seigneur en prenant ce verset pour justifier cette position. Parce que si vous regardez le contexte où est mis ce verset, il est dit d'abord au verset 19 : « La circoncision n'est rien, l'incirconcision n'est rien, mais l'observation des commandements de Dieu est tout. Que chacun demeure dans l'état où il était lorsqu'il a été appelé.As-tu été appelé esclave ? Ne t'en inquiète pas. Mais si tu peux devenir libre, profites-en plutôt. Car l'esclave qui a été appelé dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur ; de même, l'homme libre qui a été appelé est un esclave de Christ. Vous avez été rachetés à un grand prix ; ne devenez pas esclaves des hommes. Que chacun, frères, demeure devant Dieu dans l'état où il était lorsqu'il a été appelé ». Pour moi, le contexte me semble évident, c'est un contexte de situation sociale, notamment de l'époque, d'hommes libres et d'esclaves et lorsqu'on devenait chrétien, on était affranchi par Christ et certains esclaves de la société romaine de ce temps pouvaient dire : "Après tout, moi, j'ai été affranchi de Christ, maintenant mon maître et mon esclavage, je les envoie promener". Mais il leur est<br /> <br /> dit là, clairement : "Reste dans l'état où tu étais. Ce n'est pas ça qui compte. Si tu es esclave, reste esclave, si tu peux te faire libérer, fais-toi plutôt libérer, si tu es homme libre, eh bien reste dans l'état où tu es". Cela me semble évident. On ne peut pas utiliser ce verset pour dire : "Tu t'es converti, divorcé, vivant avec une autre femme, eh bien, reste comme tu es". Parce qu'on tord la Parole du Seigneur. Et notamment, quelques versets plus haut où il est dit à toutes les femmes mariées de ne pas se séparer de leur mari et de se réconcilier s'il est possible. <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> En ce qui concerne les vierges et les veuves, on voit aussi la même pensée qui apparaît là. Le désir du coeur de Dieu dans la bouche de Paul, c'est de dire aux vierges : "Il est meilleur que vous restiez vierges plutôt que vous vous mariiez. Il est meilleur, mais ce n'est pas un péché de se marier, seulement, vous éviterez des tribulations, des distractions, etc., dans la chair". Et il dit aux veuves aussi au verset 40 : « La veuve est plus heureuse, néanmoins si elle demeure comme elle est (c'est-à dire veuve, seule), suivant mon avis. Et moi aussi je crois avoir l'esprit de Dieu ». Donc, cela prouve que Dieu est capable de venir avec toute la puissance de sa Parole pour soutenir ceux qui sont seuls, les veufs, mais aussi les célibataires divorcés, pour les remplir de bonheur parce qu'il dit : "Tu seras plus heureux si tu restes dans l'état où tu es". Et si la Parole de Dieu le dit, c'est que Dieu est capable de confirmer sa Parole et de combler la vie de cet être seul ou qui a été injustement traité ou dont le mari ou la femme est parti, Dieu est capable de lui mettre un bonheur parfait, à son service. Certains pourraient dire : "Mais alors, si telle est la condition de l'homme marié, comme les disciples le disaient au Seigneur, que faire dans le cas d'un couple divorcé, remarié, dont le mari a par exemple divorcé de sa première femme, s'est remarié avec une autre, et tous les deux se convertissent au Seigneur ? Je vais résumer d'une façon claire ce qui me semble être la pensée du Seigneur. Je le résume une nouvelle fois pour que ce soit bien clair. Le mariage est indissoluble pour Dieu. Dieu permet la séparation dans un seul cas : infidélité du conjoint. Dieu ne permet pas le remariage, et il demande de rester seul pour un service du Seigneur sans distraction. Je suis persuadé pour ma part que le remariage du chrétien est un péché d'adultère qui doit être confessé comme tel, et le problème grave, c'est pour ceux qui ont envie de divorcer pour une raison ou une autre, et qui souhaiteraient se remarier. Là, je pense qu'après ce que vous avez entendu ce soir, vous serez sans excuse devant Dieu.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Certains citent Deutéronome 24, versets 1 à 4, où il est dit que si une femme quitte son mari, va avec un autre et revient avec son premier mari, c'est une abomination. Et aussi Jérémie 3 :1 : « Lorsqu'un homme répudie sa femme, qu'elle le quitte et devient la femme d'un autre, cet homme retourne t-il encore vers elle ? Le pays même ne serait-il pas souillé ? Et toi, tu t'es prostituée à de nombreux amants et tu reviendrais à moi ? dit l'Eternel. Lève tes yeux vers les hauteurs et regarde, où ne t'es-tu pas prostituée ? » Donc, il y avait une parole dans la loi qui disait : "Si une femme quitte son mari, va vers un autre, étant adultère et revient, elle commet une souillure abominable ; c'est une abomination. Et là, Jérémie rappelle ce passage de la loi, mais je ne pense pas qu'il faut utiliser ce passage pour dire qu'une femme divorcée de son mari ne peut jamais revenir à lui et se réconcilier. Parce que regardez ce qui est dit tout de suite après au verset 7 : « Je disais, dit Dieu, après avoir fait toutes ces choses, elle reviendra à moi. Mais elle n'est pas revenue. Et sa soeur, la perfide Juda en a été témoin. Quoique j'eusse répudié l'infidèle Israël à cause de tous ses adultères et que je lui eusse donné sa lettre de divorce, j'ai vu que la perfide Juda, sa soeur n'a pas eu de crainte et qu'elle est allée se prostituer pareillement ». Et au verset 10 : « Malgré tout cela, la perfide Juda, sa soeur n'est pas revenue à moi de tout son coeur ». Et au verset 12 : « Va, crie ces paroles vers le Septentrion et dis : Reviens, infidèle Israël, dit l'Eternel. Je ne jetterai pas sur vous un regard sévère, car je suis miséricordieux, dit l'Eternel. Je ne garde pas ma colère à toujours. Reconnais seulement ton iniquité. Reconnais que tu as été infidèle à l'Eternel ton Dieu ». Si Dieu est capable d'accueillir à nouveau l'infidèle Israël et de lui pardonner, à combien plus forte raison un mari peut-il être capable d'accueillir à nouveau sa femme infidèle qui vient lui demander pardon de tout son coeur et qui veut se réconcilier. Il ne s'agit pas d'une abomination. L'abomination, ce serait d'avoir une femme infidèle qui refuse de se repentir. Pour elle, voilà l'abomination. Mais une femme infidèle qui se repent et qui revient à son mari, ce n'est pas une abomination. "Reviens et je pardonnerai ton péché. Reconnais-le seulement !" Et je termine par Osée 2, verset 4 : « Plaidez, plaidez contre votre mère car elle n'est point ma femme et je ne suis point son mari. Qu'elle ôte de sa face ses prostitutions et de son sein ses adultères. " Et au verset 9 : " Elle poursuivra ses amants, elle ne les atteindra pas, elle les cherchera, ne les trouvera pas. Puis elle dira : j'irai et je retournerai vers mon premier mari, car alors, j'étais plus heureuse que maintenant. Elle n'a pas reconnu que c'était moi qui lui donnais le blé, le moût et l'huile ». Et au verset 16, regardez ce qu'il y a dans le coeur de Dieu : « C'est pourquoi voici, je veux la tirer et la conduire au désert et je parlerai à son coeur. Là, je lui donnerai ses vignes et la vallée d'Akor comme une porte d'espérance et là, elle chantera comme au temps de sa jeunesse, comme au jour où elle remonta du pays d'Egypte. En ce jour-là, dit l'Eternel, tu m'appelleras mon mari et tu ne m'appelleras plus mon maître. J'ôterai de sa bouche les noms des Baals afin qu'on ne les<br /> <br /> mentionne plus par leurs noms ». Et un peu plus loin, au verset 21 : « Je serai ton fiancé pour toujours. Je serai ton fiancé par la justice, la droiture, la grâce et la miséricorde. Je serai ton fiancé par la fidélité et tu reconnaîtras l'Eternel. En ce jour-là, j'exaucerai, dit l'Eternel, j'exaucerai les cieux et ils exauceront la terre. La terre exaucera le blé, le moût et l'huile ». Et à la fin du passage : « Et je lui ferai miséricorde. Je dirai à Lo-Ammi : Tu es mon peuple et il répondra : Mon Dieu ! » Le Seigneur nous demande de reconnaître notre adultère et de revenir à lui de tout notre coeur. Il est miséricordieux et compatissant, il pardonnera et il guérira. Mais si nous voulons être pleinement au bénéfice de sa grâce, nous devons reconnaître le péché et l'abandonner, et compter sur son secours dans les tribulations, les problèmes de la vie. Il est bon, il est miséricordieux, il est fidèle. C'est là-dessus que nous devons attacher notre coeur ; mais c'est un Dieu de sainteté et de justice. Un Dieu de sainteté ! Et notre attitude doit être une attitude humble et brisée, d'humilité devant lui. "Seigneur,<br /> <br /> pardonne ! Seigneur, je reconnais, je reconnais, Seigneur, maintenant, fais-moi grâce. Alléluia ! <br /> <br /> <br /> <br /> Merci, Père ! Amen !"
D
CE QU’ENSEIGNAIT L’EGLISE PRIMITIVE À PROPOS DU MARIAGE <br /> <br /> <br /> <br /> Pendant des siècles, depuis le temps de Jésus et des apôtres, et à part quelques exceptions mineures, l’Église primitive a fait preuve d’une remarquable unanimité en ce qui concerne l’enseignement sur le mariage, le divorce et le remariage. Il est important de savoir quel était cet enseignement. L’enseignement de Christ et des apôtres concernant le mariage, le divorce et le remariage. Il nous a semblé important d’étudier à présent ce que l’Église primitive enseignait sur ces sujets. Aujourd’hui, les enseignements et les points de vue peuvent différer considérablement. Qu’en était-il alors? Dans les tout premiers siècles de l’Église, et jusqu’au quatrième siècle environ, il n’existait pas cette grande variété de dénominations chrétiennes que nous connaissons aujourd’hui. Tous les chrétiens avaient conscience d’appartenir au même Corps. Après le quatrième siècle, suite à “l’officialisation” de l’Église de Rome et à la constitution d’une Église d’État, après la conversion de l’Empereur Constantin, on assista à la formation de groupes chrétiens autonomes, comme les Vaudois, soucieux de demeurer fidèles aux enseignements de la Parole de Dieu. <br /> <br /> <br /> <br /> L’unité initiale de l’Église favorisait la généralisation et l’acceptation des doctrines fondamentales de la foi chrétienne. Pourtant, de nombreuses hérésies se sont régulièrement manifestées, mais il s’est toujours levé de vaillants défenseurs de la foi orthodoxe, qui ont toujours été reconnus comme tels par tous ceux qui étaient épris de Vérité, et par l’Église dans son ensemble. <br /> <br /> Ce qui doit être immédiatement remarqué, c’est la quasi-unanimité des enseignements de l’Église des premiers siècles en ce qui concerne le mariage, le divorce et le remariage des divorcés. L’Église du début avait des convictions, et enseignait clairement ses convictions. Et ses convictions étaient celles de Christ et de ses apôtres, telles qu’elles sont exposées dans la Parole de Dieu. L’Église primitive n’aurait jamais osé enseigner autre chose que ce que le Seigneur lui-même et ses apôtres avaient enseigné. Toutefois, on peut remarquer qu’à mesure que les temps apostoliques s’éloignaient, de plus en plus d’aménagements et de compromis ont été acceptés dans l’Église, le plus souvent pour des raisons pratiques. Nous étudierons tout d’abord les enseignements particuliers de huit théologiens et docteurs remarquables de l’Église primitive, en ce qui concerne le mariage, le divorce et le remariage. Nous verrons ensuite de quelle manière ces enseignements ont commencé à être corrompus, pour aboutir à la confusion actuelle. Nous ne pouvons pas, dans le cadre de cette brève étude, exposer en détail les enseignements de ces grands docteurs de l’Église. Mais nous nous en tiendrons au domaine qui nous intéresse, et aux grands principes fondamentaux qu’ils défendaient avec force. <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Hermas<br /> <br /> <br /> <br /> Hermas a été contemporain des derniers apôtres de Jésus-Christ. Il a vécu à la fin du premier siècle et au début du second. Il a beaucoup insisté sur la pureté du mariage dans l’ouvrage qu’il a écrit vers l’an 90, intitulé “Le Pasteur.” Voici ce qu’il enseignait : si un mari a une femme adultère, il doit se séparer d’elle, si elle ne veut pas se repentir, afin de ne pas participer à sa souillure. Mais il doit rester seul. S’il se remarie, lui aussi commet un adultère. Si son épouse se repent, le mari doit la reprendre avec lui. S’il ne veut pas pardonner à sa femme repentante, il commet un grand péché. Mari et épouse doivent être traités de la même manière. Celui qui épouse un veuf ou une veuve ne pèche pas. Mais la veuve ou le veuf qui décide de rester seul acquiert une gloire spirituelle plus grande auprès du Seigneur. (“Le Pasteur” d’Hermas, 4 : 1-10).<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Justin Martyr (100-165) <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Il fut chargé par les églises de défendre le Christianisme devant l’Empereur Romain et le Sénat de Rome. Il a écrit un ouvrage célèbre, “L’Apologie des chrétiens.” <br /> <br /> Voici ce qu’il enseignait : convoiter un homme ou une femme dans son cœur est déjà commettre le péché d’adultère. Dieu juge les motivations et les intentions des cœurs. Tous ceux qui épousent un homme ou une femme divorcés commettent un adultère. Tout remariage, alors que le conjoint est encore vivant, constitue un adultère. Les chrétiens ne doivent tenir aucun compte de la loi des hommes, dès lors qu’elle viole la Loi de Dieu. Si la loi des hommes permet le remariage, la Loi de Dieu ne le permet pas. <br /> <br /> (1re Apologie : 15). <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Clément d’Alexandrie (150-vers 216)<br /> <br /> <br /> <br /> C’est un théologien grec qui mourut martyr. Voici ce qu’il enseignait : <br /> <br /> Les Écritures encouragent le mariage. L’union du mariage est permanente et dure toute la vie. Personne ne peut briser cette union. La seule raison biblique légitime pour un divorce est l’adultère d’un conjoint. Tout divorce pour n’importe quel autre motif est interdit. Tout remariage alors que le conjoint précédent est encore vivant est un adultère, et reste formellement interdit par l’Écriture. Un homme qui divorce de sa femme la corrompt et la viole, car il l’expose à se remarier et à commettre un adultère. Elle ne peut se remarier que si son mari meurt. Celui qui épouse une femme divorcée commet un adultère. Il pèche non seulement contre son épouse encore vivante, mais aussi contre Dieu, car il empêche la restauration de son premier mariage. Cela est aussi valable pour celle qui épouse un divorcé. Le conjoint divorcé doit rester seul, et s’efforcer de restaurer son mariage brisé, s’il est possible. <br /> <br /> (Écrits divers 2 : 23-145 : 3) <br /> <br /> <br /> <br /> Origène (185-Vers 254) <br /> <br /> <br /> <br /> Ce grand théologien fut très prolifique. Il a beaucoup lutté contre les hérésies. Il est mort à la suite des tortures qu’il a subies. Voici ce qu’il enseignait : <br /> <br /> Un homme qui divorce de sa femme, sans que celle-ci soit adultère, la pousse à devenir adultère si elle se remarie, et l’homme qui l’épousera commettra aussi un adultère .Le mariage dure tant que les époux sont vivants. <br /> <br /> Tant que les conjoints sont vivants, tout remariage de l’un d’eux constitue un adultère. Toute relation sexuelle entre un homme et une femme remariés après un divorce doit être considérée comme une relation adultère, et confessée comme un péché. Tout remariage, même légal selon la loi des hommes, ne peut jamais être considéré comme un mariage devant Dieu. Ce n’est qu’un adultère déguisé. <br /> <br /> (Commentaires sur Matthieu : 14). <br /> <br /> <br /> <br /> Basile le Grand (329-379) <br /> <br /> <br /> <br /> Né à Césarée et élevé à Athènes, il fut l’un des plus grands docteurs de l’Église. Il fut un grand défenseur de la foi. Voici ce qu’il enseignait : <br /> <br /> Quand un homme quitte sa femme, et que celle-ci se remarie, il pousse sa femme à commettre un adultère. Quand une femme épouse un homme divorcé, elle est coupable d’adultères. Elle est coupable d’avoir épousé le mari légal d’une autre femme, et d’avoir privé cette femme de son mari. Une relation adultère ne concerne pas seulement un acte sexuel isolé. Mais tant qu’une relation adultère persiste, elle doit être considérée comme un adultère permanent. Une femme abandonnée par son mari doit rester seule et ne pas se remarier. Toutefois, Basile reconnaît que cette femme peut parfois avoir des excuses si elle se remarie, et recommande de ne pas la condamner. Une femme abandonnée par son mari, et qui a une relation sexuelle avec un autre homme commet un adultère. Ceci est aussi valable pour l’homme qui est abandonné par sa femme. C’est un péché grave pour une femme de prendre le mari d’une autre femme. Elle doit être considérée comme adultère. Il en est de même pour un homme qui prend l’épouse d’un autre homme. Il commet un adultère. <br /> <br /> (Amphilochius : 199). <br /> <br /> <br /> <br /> Ambroise de Milan (340-397)<br /> <br /> <br /> <br /> Il est considéré comme l’un des quatre principaux docteurs de l’Église primitive. Il a été à l’origine de la conversion de Saint Augustin. Voici ce qu’il enseignait : <br /> <br /> L’acte sexuel est réservé au couple marié tout acte sexuel en dehors du mariage est un péché Dieu interdit de divorcer pour se remarier il est interdit pour un homme ou une femme de se remarier, tant que son conjoint est encore vivant il est faux de dire que le divorce est un droit. Même si la loi des hommes le permet, Dieu l’interdit formellement tous ceux qui choisissent la loi des hommes et qui rejettent la Loi de Dieu devraient plutôt craindre le jugement de Dieu. Ils n’ont pas la crainte de Dieu tous les conducteurs de l’Église devraient connaître la Parole du Seigneur et lui obéir, sous peine de conséquences graves. L’homme ne doit pas séparer ce que Dieu a uni. Le fait de se convertir au Seigneur permet de recevoir le pardon des péchés passés, mais ne nous dispense pas d’obéir ensuite aux commandements de Dieu <br /> <br /> (sur les devoirs du clergé : 1 : 257 et 3 : 89 – Abraham : 1 : 57-59 – Commentaire de Luc : 8 : 5) <br /> <br /> <br /> <br /> Jérôme (347-vers 420) <br /> <br /> <br /> <br /> C’est lui qui a traduit la Bible en Latin (La Vulgate). Il a beaucoup lutté contre les hérésies. Voici ce qu’il enseignait : <br /> <br /> Le Seigneur interdit dans Sa Parole le divorce et le remariage .Les chrétiens doivent cesser de se trouver des excuses pour divorcer et se remarier. Aucune de ces excuses ne sera acceptée par le Seigneur. Et aucune ne doit être acceptée, si nous voulons mettre en pratique la Parole de Dieu dans notre vie personnelle. <br /> <br /> (Lettre : 55-58). <br /> <br /> <br /> <br /> Augustin (354-430)<br /> <br /> <br /> <br /> Il est considéré comme le plus grand théologien depuis le temps des apôtres de Jésus-Christ, et jusqu’à la Réforme. Voici ce qu’il enseignait : <br /> <br /> Aucun de ceux qui divorcent et se remarient ne peut prétendre être dans la volonté de Dieu, ni éviter le péché d’adultère. Le remariage d’un(e) divorcé(e) est toujours un adultère. Le remariage n’est jamais permis, même en cas d’adultère, de fornication et d’impureté sexuelle du conjoint. Ceux qui épousent un(e) divorcé(e) commettent donc toujours un adultère. Tout divorcé remarié est considéré par Dieu comme toujours marié au conjoint précédent, tant que celui-ci est en vie. La loi des hommes n’a aucune valeur devant Dieu. Toute relation sexuelle entre divorcés remariés est donc un péché d’adultère aux yeux du Seigneur et de l’Église. C’est une désobéissance flagrante à la Parole de Dieu. Il faut demeurer dans la chasteté et l’abstinence. Il est possible de divorcer si le conjoint est coupable d’adultères, mais le conjoint innocent doit demeurer seul, tant que l’autre conjoint est vivant. Seule la mort peut rompre le lien du mariage. <br /> <br /> <br /> <br /> Il est formellement interdit à un homme qui n’a jamais été marié d’épouser une femme divorcée, dont le conjoint serait encore vivant. Il serait coupable d’adultères. Cela est aussi valable pour une femme qui n’a jamais été mariée. Il lui est interdit d’épouser un homme divorcé dont la femme serait encore vivante. Elle serait aussi coupable d’adultères .Le remariage après un divorce ne sera jamais admis par Dieu. Affirmer le contraire serait admettre les superstitions adultères d’un autre dieu que celui que nous servons. Ceux que l’on a appelés les “Pères de l’Église” n’étaient pas toujours d’accord, sur tous les points de la doctrine chrétienne. Mais une étude comparative de leurs enseignements sur le mariage, le divorce et le remariage, nous révèle une vérité fondamentale : les grands théologiens et docteurs du passé ont exprimé une quasi-unanimité en ce qui concerne la doctrine biblique du mariage, du divorce et du remariage. Pendant des siècles, les chrétiens ont donc vécu au bénéfice de cet enseignement. <br /> <br /> <br /> <br /> Voici, pour résumer, les principes fondamentaux sur lesquels tous étaient d’accord : le mariage est une alliance pour la vie, que seule la mort de l’un des conjoints peut briser. Les relations sexuelles sont réservées au couple marié. Le divorce ne peut être admis que pour une seule raison : l’adultère, la fornication ou l’impureté sexuelle de l’un des conjoints. Le remariage n’est jamais approuvé. Il est considéré comme un adultère. <br /> <br /> Tout mariage avec un conjoint déjà divorcé constitue aussi un adultère. Cet enseignement fondamental a été reconnu comme le seul acceptable dans l’immense majorité des églises chrétiennes, depuis les temps apostoliques, et jusqu’à l’époque de la Réforme, au début du seizième siècle. On peut donc dire que, pendant quinze siècles, depuis Christ et les apôtres, l’enseignement de l’Église concernant le mariage a été, dans son ensemble, remarquablement unanime et constant. Toutefois, au cours des siècles, même si les grands principes continuaient à être affirmés, on a pu assister à un certain assouplissement des pratiques pastorales. Le remariage des divorcés continuait à être condamné, mais il a fini par être “toléré” dans certaines circonstances strictement définies. On admettait que l’affirmation de la “loi éminente” n’excluait pas que l’on puisse établir certaines règles laissant une part d’indulgence. C’est ainsi que certains docteurs les plus tardifs, en particulier Basile et même Augustin, au quatrième siècle, tout en affirmant vigoureusement les principes de base, ont pu admettre que, dans certains cas précis, un conjoint injustement abandonné pouvait être autorisé à se remarier. Ces dispositions indulgentes ont été cependant interprétées par d’autres docteurs comme des compromis par rapport à la Parole de Dieu. Pourquoi donc, et de quelle manière, les enseignements modernes ont-ils fini par s’éloigner à ce point du pur enseignement de la Parole de Dieu, qui avait pourtant prévalu pendant des siècles ?<br /> <br /> <br /> <br /> En effet, nous pouvons le constater aujourd’hui, la pratique du divorce et du remariage au sein des églises chrétiennes tend à se généraliser, au point que l’on ne remarque plus aucune différence avec ce qui se pratique dans le monde. Il n’existe plus de corps de doctrine universellement reconnu. C’est plutôt la confusion qui règne au niveau des enseignements et des pratiques. La raison principale de cette situation ne peut être attribuée qu’à l’apostasie de la fin des temps, prophétisée par le Seigneur et ses apôtres. En raison de cette apostasie généralisée, l’ennemi a progressivement étendu sa zone d’influence, au point d’infecter actuellement toute l’Église visible. On a fini par renier presque complètement la puissance de la croix de Christ, qui seule nous permet de vaincre le péché et la convoitise de la chair, et de marcher ensuite d’une manière digne du Seigneur. <br /> <br /> Il est intéressant de savoir à partir de quel moment, et de quelle manière, les premiers véritables germes d’erreur et de mensonge ont commencé à être semés dans l’Église et dans le champ du Seigneur. Nous l’avons vu, divers compromis avaient déjà été progressivement admis dans les pratiques pastorales, mais la doctrine de base restait ferme. Il faut atteindre le seizième siècle et les débuts de la Réforme pour voir les humanistes s’en prendre directement à l’autorité des Écritures et aux grands principes de la doctrine biblique. Il faut aussi ajouter que les premiers réformateurs protestants se méfiaient profondément de toutes les doctrines enseignées par l’Église Catholique. Ils ont lutté avec raison contre toutes les erreurs et les hérésies qui avaient été acceptées par l’Église de Rome. Toutefois, celle-ci était restée fidèle aux enseignements apostoliques concernant le mariage, le divorce et le remariage. Cette méfiance des réformateurs à l’égard des enseignements du Catholicisme a sans doute incité certains d’entre eux à prendre des libertés par rapport à la théologie biblique du mariage, du divorce et du remariage. <br /> <br /> <br /> <br /> Le grand humaniste Érasme de Rotterdam (1469-1536), célèbre dans l’Europe entière, fut le premier érudit de stature internationale à introduire des germes de corruption dans la pure doctrine biblique du mariage. Dans son désir de plaire au Roi Henry VIII d’Angleterre, qui n’hésita pas à se séparer de l’Église Catholique pour pouvoir divorcer librement, Érasme commença à modifier la théologie du mariage et du remariage. Il ne peut toutefois pas être considéré comme un véritable théologien, mais plutôt comme un humaniste déguisé en théologien. Érasme avait déjà vivement critiqué les excès et les erreurs de l’Église Catholique. Mais il souhaitait pourtant rapprocher les Catholiques et les réformateurs. Pour cela, il a décidé d’avoir recours au compromis, plutôt que de défendre la pure doctrine biblique. Il a donc jugé préférable de ne pas puiser toute son inspiration dans la source pure de la Parole de Dieu. Les enseignements d’Érasme ont donc plutôt jeté la confusion dans le camp de ceux qui voulaient rester fidèles aux Écritures. Érasme enseignait que chacun devait interpréter lui-même “l’éthique élevée” de l’Évangile, et que l’on devait avoir recours à la Raison humaine pour interpréter “rationnellement et raisonnablement” les Écritures et la Tradition. Érasme préconisait donc une interprétation “plus large et plus spirituelle” de la Bible, sans chercher à adopter des positions trop rigides et trop légalistes, de nature à créer des divisions inutiles entre chrétiens, ou à mettre sur eux des fardeaux qu’ils ne pourraient pas supporter. Érasme affirmait aussi que l’on pouvait être Chrétien sans s’efforcer à tout prix de vouloir mener une vie absolument sainte. <br /> <br /> <br /> <br /> On voit là l’influence destructrice pour la foi de l’Humanisme de la Renaissance. L’accent n’était plus mis sur les exigences du Seigneur, mais sur les besoins de l’homme. L’homme et les valeurs humaines sont à présent placés au-dessus de tout. Chez les Humanistes, ce n’est plus Dieu qui occupe la première place, mais l’homme. Cet esprit humaniste s’est progressivement infiltré dans l’Église. Il était donc normal que l’on abaisse les exigences divines, pour tenir compte des aspirations, des besoins et des limitations humaines. Cette attitude est le fondement même de l’apostasie. Érasme a donc commencé à enseigner que le lien du mariage n’était pas permanent. Il fut rejeté par la plupart des théologiens catholiques et protestants, mais le mal était fait. Martin Luther (1483-1546), contemporain d’Érasme, a été influencé par l’autorité et l’esprit persuasif de ce dernier. Luther finit par admettre lui aussi que le lien du mariage pouvait être rompu, en cas d’adultère de l’un des conjoints. Puis il alla plus loin, et admit que le conjoint innocent pouvait se remarier, dans certaines conditions. Il devait plus tard regretter cette erreur, dont les conséquences à long terme devaient être désastreuses pour toutes les Églises issues de la Réforme. Toutefois, malgré le compromis de Luther, la grande majorité des dénominations protestantes et évangéliques a continué à enseigner la sainteté du mariage et l’impossibilité du remariage des divorcés, jusqu’au milieu du XX° siècle .À partir des années 50, de plus en plus de responsables protestants et évangéliques ont délibérément rejeté la prohibition du remariage des divorcés, notamment en cas d’adultère de l’un des conjoints. Cette position finit par être adoptée officiellement par la quasi-totalité des Églises protestantes et évangéliques. <br /> <br /> <br /> <br /> Aujourd’hui, les choses sont allées tellement loin que le mariage chrétien ne veut plus dire grand-chose. Le taux de divorces au sein de l’Église est le même, et parfois même plus important, que le taux de divorces dans le monde. Le divorce et le remariage ont ouvert des plaies béantes au sein des familles chrétiennes. Ces divorces et ces remariages causent aussi des dommages irréversibles à de nombreux enfants, qui sont les premiers à souffrir de cette situation. L’Église Catholique elle-même a de plus en plus été gagnée par ce mouvement, et a considérablement élargi et assouplit ses procédures d’annulation de mariage. Elle est à son tour emportée par l’indulgence coupable de toutes les Églises envers ce péché d’adultère, contrairement aux ordres clairs du Seigneur Jésus-Christ. L’esprit du monde a envahi l’Église. La dégradation morale prend des proportions effrayantes, et beaucoup de dénominations “chrétiennes” en viennent à présent à “bénir” des mariages entre personnes du même sexe. Nous sommes bien revenus au temps de Noé et de Lot, comme l’avait prophétisé le Seigneur. <br /> <br /> “C’est pourquoi, lorsque vous verrez l’abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établi en lieu saint, -que celui qui lit fasse attention ! – alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes” (Matthieu 24 : 15-16). <br /> <br /> <br /> <br /> La plupart de ceux qui se disent chrétiens ont perdu la véritable crainte de Dieu. Leurs conducteurs n’indiquent plus la voie de la justice, mais entraînent dans le péché tous ceux qui se laissent séduire par leurs discours persuasifs. Ces conducteurs sont aussi les premiers à donner l’exemple, en divorçant et en se remariant en toute fausse quiétude. Aujourd’hui, toute église digne de ce nom se doit de mettre en place un programme d’aide aux couples divorcés et remariés, afin de leur permettre de “mieux vivre” leur échec antérieur et leur nouvelle relation. Les sites “chrétiens” de rencontres et les “agences matrimoniales chrétiennes” remarient allègrement des divorcés, au nom de la grâce et de la liberté qui est la nôtre en Christ ! Quand on ouvre une brèche dans la Parole de Dieu, le malin en profite toujours, et nous savons qu’il ne vient que pour dérober, égorger et détruire. Le peuple de Dieu est livré entre les mains du destructeur. “Ses gardiens sont tous aveugles, sans intelligence ; ils sont tous des chiens muets, incapables d’aboyer ; ils ont des rêveries, se tiennent couchés, aiment à sommeiller. Et ce sont des chiens voraces, insatiables ; ce sont des bergers qui ne savent rien comprendre ; tous suivent leur propre voie, chacun selon son intérêt, jusqu’au dernier” (Esaïe 56 : 10-11). <br /> <br /> <br /> <br /> Pourtant, la Parole de Dieu ne change pas : “Voici encore ce que vous faites : Vous couvrez de larmes l’autel de l’Éternel, de pleurs et de gémissements, en sorte qu’il n’a plus égard aux offrandes et qu’il ne peut rien agréer de vos mains. Et vous dites : pourquoi ?… Parce que l’Éternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse, à laquelle tu es infidèle, bien qu’elle soit ta compagne et la femme de ton alliance. Nul n’a fait cela, avec un reste de bon sens. Un seul l’a fait, et pourquoi ? Parce qu’il cherchait la postérité que Dieu lui avait promise. Prenez donc garde en votre esprit, et qu’aucun ne soit infidèle à la femme de sa jeunesse ! Car je hais la répudiation, dit l’Éternel, le Dieu d’Israël, et celui qui couvre de violence son vêtement, dit l’Éternel des armées. Prenez donc garde en votre esprit, et ne soyez pas infidèles ! Vous fatiguez l’Éternel par vos paroles, et vous dites : en quoi l’avons-nous fatigué ? C’est en disant : Quiconque fait le mal est bon aux yeux de l’Éternel, et c’est en lui qu’il prend plaisir ! Ou bien : Où est le Dieu de la justice ?” (Malachie 2 : 13-17). <br /> <br /> <br /> <br /> Le Seigneur Jésus a suivi de près l’enseignement de l’Ancien Testament, mais Il est allé encore plus loin ! Ses exigences sont bien plus grandes, parce qu’Il peut aussi nous offrir une nouvelle alliance, bien meilleure que l’ancienne, et fondée sur de meilleures promesses ! Avec Jésus-Christ, il nous est possible de marcher par l’esprit comme Il a marché, et de satisfaire pleinement le Seigneur dans toutes Ses exigences. Si, concernant le mariage, le divorce et le remariage, beaucoup jugent la volonté du Seigneur si difficile, voire impossible à accomplir, c’est uniquement parce qu’ils n’ont pas compris le message de la croix, ni de quelle manière ils peuvent laisser vivre Christ en eux. <br /> <br /> <br /> <br /> Frères et Sœurs, les conséquences du péché sont toujours la mort ! Réalisez que l’Évangile qui est prêché aujourd’hui est trop souvent un “autre Évangile” que celui du Seigneur Jésus-Christ ! On annonce un autre Jésus, et l’on reçoit un autre esprit que le Saint-Esprit ! Cela devient tellement courant que la plupart des chrétiens de nom finissent par accepter comme entièrement normaux ce que le Seigneur considère toujours comme une abomination ! <br /> <br /> <br /> <br /> L’appel qui retentit en cette fin des temps reste le même : c’est l’appel à la repentance. <br /> <br /> <br /> <br /> C’est l’appel au retour à la pure Parole de Dieu. La grâce du Seigneur est toujours disponible. Dieu est toujours prêt à pardonner, si nous nous repentons et si nous quittons le chemin ténébreux sur lequel nous sommes engagés. <br /> <br /> Le retour du Seigneur est très proche. Beaucoup ne seront pas enlevés, et regretteront amèrement de ne pas avoir écouté les avertissements que le Seigneur leur a permis d’entendre dans sa miséricorde ! Que ceux qui ont des oreilles pour entendre entendent !
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